Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Binchy and her hobbies
Binchy and her hobbies
Derniers commentaires
Pages
Visiteurs
Depuis la création 1 161 217
19 juillet 2023

J'AI PAS FAIT BAC + 5, ET ALORS ?! - MARIE-LAURE DESCHAMP : A LIRE DE TOUTE URGENCE ! UNE PEPITE !

9791039704397_1_75

J'ai pas fait Bac + 5, et alors ?! - Marie-Laure Deschamp - Gereso Edition - Formation - Conseil - Cliquez ICI :

Tout d'abord, je tiens à remercier Catherine Fourmond, Responsable édition - Directrice des Collections chez GERESO pour l'envoi de ce formidable ouvrage ainsi que Babelio, lu dans le cadre de la Masse Critique littéraire Babelio.

Ce livre est une véritable pépite et est à lire de toute urgence !!

Aujourd'hui, le bac + 5 est encore considéré comme la condition indispensable pour espérer un avenir professionnel enrichissant.

Pourtant, le diplôme ne garantit pas toujours les compétences, et encore moins l'épanouissement au travail.

En effet, ce sont parfois nos propres barrières qui nous empêchent de trouver notre place au travail : syndrome de l'imposteur, difficulté à dire non, manque de confiance en soi...

L'autrice en a elle-même fait l'expérience et partage avec vous les ressources qui lui ont permis de dépasser ces blocages.

Entre témoignages inspirants, exercices et conseils pratiques, cet ouvrage vous aidera à prendre conscience de votre propre valeur.

Découvrez sept étapes interactives pour changer de regard sur votre parcours et envisager votre vie professionnelle sous un jour nouveau, plein de promesses !

Quelques extraits de cet excellent ouvrage à lire vraiment :

Aux enseignants ou professeurs qui liront peut-être ce livre, je ne vous jette pas la pierre, d'autant plus que, pour ma part, malgré ce système d'évaluation, je garde un très bon souvenir du corps enseignant. Mais je suis convaincue que ce système a un impact important sur le niveau de confiance en soi de chaque adulte en devenir. C'est pourquoi l'objectif de cette étape n'est pas de taper sur qui que ce soit ou de révolutionner le monde de l'Education nationale, mais juste de questionner cette notion de réussite.

Parce que nous sommes collectivement rentrés dans ce cercle vicieux :
- Il faut réussir à l'école (avoir de bonnes notes) pour faire un bac S (celui qui ouvre le plus de portes), pour intégrer une grande école (c'est ce qui est attendu en entreprise), pour pouvoir évoluer et réussir professionnellement (parce que sinon, c'est foutu) ;

- Si vous ne suivez pas cette voie, vous risquez d'avoir une vie difficile, d'être malheureux et regretterez de ne pas avoir réussi à l'école ;

Le poids des croyances en matière d'orientation

"Je souhaitais m'orienter dans le domaine sanitaire et social, mais ça n'était pas bien vu dans mon milieu familial, car il fallait passer un bac professionnel. C'était la honte dans les dîners ! Il fallait absolument faire un bac général ; alors j'ai fait un bac littéraire".
Virginie, 40 ans - Business Coach.

Les idées reçues :

"Les filières technologiques, c'est pour les élèves qui n'ont pas les capacités à faire une filière générale".
"Avec un bac littéraire, y'a pas de débouchés".
"Les CAP, BEP, sont faits pour les élèves en difficultés".
"Les métiers artistiques sont des métiers de crève-la-faim".

Lorsque j'évoque ces croyances, beaucoup me disent qu'elles appartiennent à une autre époque.

Pourtant, lorsque mon fils était en seconde, je me souviens d'une discussion au moment de remplir sa fiche d'orientation. Il était très intéressé par la filière STMG et nous le soutenions dans son choix. Un soir, je lui demande : "Il doit bien y avoir d'autres élèves dans ta classe qui veulent faire comme toi ?". Il me répond alors : "Tu sais, j'ai des amis qui y pensent, mais ils n'osent pas l'avouer à leurs parents, qui, eux, rêvent de les voir intégrer une filière scientifique, même s'ils n'ont pas le niveau !".

Peu étonnant lorsqu'une cliente âgée de 26 ans, me rapporte par ailleurs avoir entendu durant ses études :

"Le bac S, c'est pour ceux qui inventent le carton ; le bac ES, c'est pour ceux qui le commercialisent ; et le bac L, ce sont ceux qui dorment dessus !". (Entendu en école de commerce).

Marie-Laure évoque ensuite le vécu en entreprise selon notre niveau d'étude mais pas que ... Une belle analyse de notre Société et ce, depuis les années 1970, je confirme les dires ci-dessus ayant été étudiante dans ces années là. J'entends parfois dire que cela évolue mais à mon avis, il y a encore beaucoup de travail pour changer les mentalités.

C'est pour cela qu'il est urgent de lire cet ouvrage, parents, enseignants, bref tout le monde devrait le lire, le conseiller. Je suis vraiment heureuse d'avoir été sélectionnée par Babelio pour lire ce livre qui est à méditer... A LIRE VRAIMENT ! 

Cet ouvrage se lit comme un roman et c'est une véritable pépite !

Marie-Laure Deschamp a été assistante, project manager office puis community manager et RH. Elle s'est ensuite orientée vers le coaching pour aider ses clients à oser s'accomplir dans leur vie professionnelle, avec ou sans diplôme.

J'en profite pour vous souhaiter un doux après-midi et d'excellentes lectures.

Publicité
Commentaires
A
Il y a tant à dire sur le sujet... L'essentiel est d'être heureux dans sa vie et son travail et pas besoin d'avoir bac + 5 pour ça ! Bises
Répondre
A
Et alors... je n'ai jamais passé mon BAC et je n'ai eu que CEP et BEPC... ça ne m'a pas empêché de vivre une vie assez agréable en fait ! Tout en ayant été Instructeur dans l'Enseignement à 18 ans ! Mon premier Job avec des enfants qui parlait à peine le français ! Lointain souvenir ! Gilbert
Répondre
B
C'est bon de le dire et de l'entendre.<br /> <br /> Bonne journée<br /> <br /> Bisous
Répondre
M
Un livre intéressant en effet il y a encore du chemin à faire...j'ai travaillé 10 ans en lycée pro alors je sais de quoi ce livre parle. Les jeunes me répondaient quand je leur demandais pourquoi ils avaient choisi le Lycée pro "parce qu'on est des nuls", cela me fendait le coeur... et mon propre frère dyslexique (mais à l'époque on ne savait pas le diagnostiquer) est parti faire un lycée technique loin de la maison parce qu'il n'y en avait pas à l'époque (dans les années 60) et ensuite après un CAP, cela ne l'a pas empêché de faire un IUT puis d'être pris dans une école d'ingénieur puisque c'était son souhait...les enfants avaient le droit de douter, de se tromper, de rebondir aujourd'hui ils ne peuvent plus le faire, on les met dans des cases et impossible d'en sortir !! Merci de nous présenter ce livre. Bisous et un bel après-midi
Répondre
R
surtout que maintenant on commence a souffrir d'une carence de technicien(ne)s bigrement utiles
Répondre
Binchy and her hobbies
Publicité
Newsletter
Archives
Publicité