
La mécano de la Jamais Contente - Jérôme Hallier - Flammarion - Cliquez ICI :
«Le siècle se terminait lentement, et l’on pensait déjà au suivant, tout en préparant la grande Exposition universelle de Paris qui devait lancer avec faste les années 1900. Cependant, des impatients refusèrent que leur époque connaisse une fin tranquille et décidèrent de l’achever à folle allure.
Ils partageaient la même passion : la locomotion nouvelle.
Et la même obsession : la vitesse».
Paris, automne 1898. Une jeune mécanicienne de génie prend part à la confrontation entre Camille Jenatzy et le comte de Chasseloup-Laubat, pionniers de la course automobile. À partir d’une histoire vraie, Jérôme Hallier brosse une fresque sur le tournant du siècle où l’amour se mêle aux rivalités et la passion s’accorde avec l’intuition de la modernité.
Jérôme Hallier est né à Caen et vit à Francfort après avoir habité plusieurs années à Kyoto. Cet amoureux du Japon a publié Les Portraits sonores du docteur Léon Azoulay (Flammarion, 2018), Briller pour les vivants, lauréat des prix Jules Rimet et prix Pégase 2020 (Flammarion, 2020) et La mécano de la Jamais Contente (Flammarion, 2023).
Avant de sombrer - Cyril Carrère - Denoël - Cliquez ICI :
Et si on vous annonçait que vous avez tué ?
Lorsque Jérôme Cazenave se réveille dans une chambre d'hôpital, tout lui revient à l'esprit. L'échange téléphonique houleux avec sa femme. L'urgence de la situation. Sa terrible sortie de route en rentrant de Nîmes. C'est en tout cas ce qu'il soutient au médecin qui le regarde avec circonspection.
Mais quand un avocat qui prétend le connaître s'invite à son chevet pour lui présenter une autre version de l'histoire, la confusion s'installe. Non, il n'a pas eu d'accident de voiture. Il a été violemment agressé à Lannemezan, dans la prison où il purge une longue peine... pour le meurtre de son épouse.
Afin de recouvrer sa liberté, Jérôme doit résoudre les mystères d'un passé qui lui est étranger. Au risque de faire ressurgir le monstre qui l'a englouti...
Cyril Carrère, né à Metz le 1er juillet 1983, est un écrivain et scénariste français.
Pharmacologue de formation, il a travaillé dans l'industrie pharmaceutique pendant 7 ans, avant de devenir chef de projet de développement d'applications dans le secteur scientifique et auto-entrepreneur.
Passionné de littérature, de culture et de voyages, il est l'auteur du "Glas de l'innocence" (2018) dont l'intrigue se déroule au Japon et du très remarqué "Grand froid" (2020), inspiré de faits réels, finaliste prix VSD-RTL.
Il s’est imposé dès ses premiers romans comme un expert en rebondissements littéraires.
Et c’est effectivement au voyage que nous invite son troisième roman, "Le quatrième rassemblement" (Cosmopolis, 2020).
"Erin" (2021), le préquel du "Quatrième rassemblement", paraît quant à lui sous forme de nouvelle en mai 2021.
Cyril Carrere partage sa vie entre la France et le Japon, où il vit depuis 2018.

Son odeur après la pluie - Cédric Sapin-Defour - Stock - Cliquez ICI :
C’est une histoire d’amour, de vie et de mort. Sur quel autre trépied la littérature danse-t-elle depuis des siècles ? Dans Son odeur après la pluie, ce trépied, de surcroît, est instable car il unit deux êtres n’appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier bernois qui, en même temps qu’il grandit, prend, dans tous les sens du terme, une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur.
Ubac, c’est son nom (la recherche du juste nom est à elle seule une aventure), n’est pas le personnage central de ce livre, Cédric Sapin-Defour, son maître, encore moins. D’ailleurs, il ne veut pas qu’on le considère comme un maître. Le héros, c’est leur lien. Ce lien unique, évident et, pour qui l’a exploré, surpassant tellement d’autres relations. Ce lien illisible et inutile pour ceux à qui la compagnie des chiens n’évoque rien. Au gré de treize années de vie commune, le lecteur est invité à tanguer entre la conviction des uns et l’incompréhension voire la répulsion des autres ; mais nul besoin d’être un homme à chiens pour être pris par cette histoire car si pareil échange est inimitable, il est tout autant universel. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu’il en est un et l’on observe ces deux êtres s’aimant tout simplement.
C’est bien d’amour dont il est question. Un amour incertain, sans réponse mais qui, se passant de mots, nous tient en haleine. C’est bien de vie dont il est question. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu’il s’agit de retenir. C’est bien de mort dont il est question. Cette chose dont on ne voudrait pas mais qui donne à l’existence toute sa substance. Et ce fichu manque. Ces griffes que l’on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue.
Cédric Sapin-Defour a 47 ans. Mi-enseignant mi-voyageur, il vit dans le Beaufortain quelques mois par an et le reste du temps en itinérance. Il écrit sur ce rêve un peu fou que «les hommes et la nature réapprennent à vivre ensemble». Il a précédemment publié Gravir les montagnes est une affaire de style et Espresso chez Guérin, ainsi que L'Art de la Trace chez Transboréal.

Les Ames torrentielles - Agathe Portail - Actes Sud - Cliquez ICI :
Alma, jeune employée tehuelche d’une grande exploitation agricole, a pour mission d’assurer le transfert d’un troupeau de chevaux, en compagnie du gaucho qui les vend. Chevauchant leurs montures dans les contrées patagoniennes, ces deux solitudes vont apprendre à se connaître, à braver les difficultés et leur passé qui les rattrape sans crier gare. Sans compter qu’un barrage, tout proche, est sur le point de céder… Un périple tout en tension en Amérique du Sud.
Agathe Portail, trentenaire, travaille à la coordination éditoriale d'un média dédié à la santé émotionnelle des mères, écrit pour la jeunesse et produit du contenu audio. Elle a publié plusieurs polars chez Calmann-Lévy : L'Année du gel (2020), Piqûres de rappel (2021) et De la même veine (2022). Les Âmes torrentielles est son premier roman chez Actes Sud.

Le héros de Berlin - Maxim Leo - Actes Sud - Cliquez ICI :
Michael Hartung, qui tient un des derniers vidéo-clubs de Berlin, reçoit la visite d'un journaliste. Des dossiers exhumés de la Stasi montreraient qu’un jour de juillet 1983 Hartung, à l’époque aiguilleur, aurait organisé l'évasion de 127 personnes vers l’Ouest dans un train de banlieue. L’intéressé nie d’abord catégoriquement mais la tentation d’être un héros est trop belle… Les médias s’emparent de l’histoire, un livre et un film sont en préparation, Hartung est célèbre ! Mais lorsqu’il rencontre Paula, une jeune femme qui était à bord du train détourné, et tombe amoureux d’elle, il comprend qu'il va devoir trouver un moyen de s’extirper du mensonge dans lequel il s’est enferré. S’il est encore temps.
Maxim Leo est né à Berlin (Est) en 1970. Il a étudié les sciences politiques à Berlin et à Paris. En 2002, il a reçu le Prix franco-allemand du journalisme, et en 2006, le Prix Theodor Wolf.
En 2011, il a obtenu le prix du livre européen pour son roman autobiographique, Histoire d'un Allemand de l'Est, publié chez Actes Sud. Un roman familial poursuivi dans Là où nous sommes chez nous : l'histoire de ma famille éparpillée (Actes Sud, 2021).

Niré - Aki Shimazaki - Actes Sud - Cliquez ICI :
Nobuki Niré mène une vie heureuse avec son épouse et leurs deux fillettes. La nouvelle d’un troisième enfant à naître vient illuminer plus encore cette douce existence. Seule ombre au tableau : la maladie d’Alzheimer de sa mère Fujiko semble empirer et celle-ci ne le reconnaît plus.
Un jour, dans le tiroir de son ancien bureau d’écolier, Nobuki découvre un journal intime. Il comprend que sa mère a éprouvé le besoin de consigner tout ce qu’elle avait peur d’oublier, le quotidien, les colères tues, les souvenirs joyeux, les craintes enfouies. Et c’est par ces mots qu’il va faire la connaissance d’une femme qui a eu une vie avant lui, à travers lui, et qui ne peut désormais plus en rendre compte.
Née au Japon en 1954, Aki Shimazaki vit à Montréal depuis 1991.
La première pentalogie, Le Poids des secrets, comprend Tsubaki (prix Hervé Foulon – Un livre à relire 2021), Hamaguri (prix Ringuet), Tsubame, Wasurenagusa (prix Canada Japon) et Hotaru (prix littéraire du Gouverneur général du Canada).
Son deuxième cycle romanesque, Au cœur du Yamato, est composé de Mitsuba, Zakuro, Tonbo, Tsukushi et Yamabuki (prix Asie de l’Association des écrivains de langue française – ADELF).
Le troisième cycle, L’Ombre du chardon, comporte Azami, Hôzuki, Suisen, Fuki-no-tô et Maïmaï.
Son nouveau cycle, Une clochette sans battant, débuté avec Suzuran (2020 ; prix Canada Japon), Sémi (2021) et No-no-yuri (2022), se poursuit avec Niré (2023).
Tous ses romans peuvent se lire individuellement, ou dans le désordre au sein d’une pentalogie, et forment une œuvre singulière, publiée dans son intégralité par Actes Sud.

Blanche et la bonne étoile - Catherine Delors - Héloïse d'Ormesson - Cliquez ICI :
1800, Paris, sous le Consulat. Tout sépare les jeunes amants. Elle, Blanche, l’une des reines de la haute société. Lui, l’inspecteur en chef Roch Miquel, issu d’un milieu très modeste, à la carrière déjà brillante. Qu’importe, ils se moquent des conventions. Le soir de Noël, un attentat visant Bonaparte fait des dizaines de victimes. Roch se voit confier l’affaire. Si pour sa hiérarchie les coupables semblent tout désignés, il refuse de céder à la facilité. Tandis que, dans l’ombre, les conjurés sont en embuscade, il mène l’enquête, déjouant pièges et complots. Mais entre sa passion pour la sublime Blanche, les manigances de ses collègues et du redoutable ministre Fouché, il ne peut compter que sur lui-même.
À partir de l’affaire de la rue Saint-Nicaise, Catherine Delors tisse une histoire d’amour aussi tourmentée que le Paris d’après la Révolution. Avec sa misère et ses ors, ses bordels et ses salons, ses dissidents et ses courtisans, Blanche et la bonne étoile nous emporte dans un feuilleton haletant.
Passionnée d’histoire, Catherine Delors est une avocate franco-américaine. Gabrielle ou les infortunes de la vertu, son premier roman, est paru sous le titre Mistress of the Revolution aux États-Unis, où il a rencontré un grand succès. Elle l'a ensuite réécrit en français. Elle vit entre Los Angeles et Paris.
Le silence - Dennis Lehane - Gallmeister - Cliquez ICI :
En cet été de 1974, à South Boston, quartier irlandais de Boston, Mary Pat Fennessey mène une existence routinière. Un soir, Jules, sa fille de dix-sept ans, ne rentre pas à la maison et sa trace disparaît dans la chaleur moite de la ville. La même nuit, un jeune Noir se fait mortellement percuter par un train dans des circonstances suspectes. Ces deux événements sans lien apparent plongent les habitants de Southie dans le trouble. D’autant que la récente politique de déségrégation mise en œuvre par la ville provoque des tensions raciales et qu’une grande manifestation se prépare. Dans la recherche effrénée de sa fille, Mary Pat, qui croyait appartenir à une communauté unie, voit les portes se fermer devant elle. Face à ce mur de silence, cette femme en colère devra lutter seule pour faire éclater la vérité, aussi dévastatrice soit-elle.
Grand roman américain, Le Silence met à nu le cœur sombre d’un pays en plein désarroi à travers le portrait d’une mère au cœur brisé.
Dennis Lehane, né le 4 août 1965 dans le quartier de Dorchester à Boston, est un écrivain américain d'origine irlandaise.
Après des études à Boston (ville récurrente de ses romans noirs), il part à l'Université internationale de Floride pour étudier l'écriture créative. Tout en écrivant son premier livre, Un dernier verre avant la guerre (A Drink Before the War, 1994), il vit de métiers divers (livreur, libraire, chauffeur). Ancien éducateur travaillant pour la défense de l'enfance maltraitée, ce thème reste très présent dans ses œuvres.
Il a publié une cinquantaine d'ouvrages dont les bestsellers Gone, Baby, Gone (1998) ou encore Ténèbres, prenez-moi la main (Darkness, Take My Hand, 1996). Mystic River (2001) a remporté un Massachusetts Book Award ainsi que le Prix Mystère de la Critique 2003 (roman étranger).
Shutter Island (2003) a inspiré le film de même titre, réalisé par Martin Scorsese, avec Leonardo DiCaprio, en 2009.
Il vit avec sa famille à Los Angeles.

La position de la cuillère - Deborah Levy - Editions du Sous-Sol - Cliquez ICI :
Et si Deborah Levy nous ouvrait les portes de sa bibliothèque personnelle ? Si elle nous emmenait à la découverte des artistes qui l’inspirent et la secouent ? Et si, en passant, elle nous livrait une anecdote savoureuse impliquant les petites cuillères, son voisin de palier et Nietzsche ? Tour à tour jeune femme aux yeux noircis de khôl, ses fidèles creepers aux pieds pour arpenter le Londres underground des années 1970, déjà fascinée par Colette et Simone de Beauvoir, amante féministe relisant Marguerite Duras et Sigmund Freud et Violette Leduc et Roland Barthes, voyante lorsqu’il s’agit de scruter l’âme des artistes qui l’obsèdent – Édouard Manet, Lee Miller, Francesca Woodman –, à l’affût du monde sous toutes ses coutures – technologie, pandémie, gastronomie… – Deborah Levy nous livre au fil de ces textes réjouissants, rassemblés ici pour la toute première fois, un véritable traité de l’indiscipline et une plongée revigorante dans son intimité loufoque et érudite.
Dramaturge, poétesse et romancière anglaise, Deborah Levy est l’auteure de trois romans remarqués, dont The Man Who Saw Everything, finaliste du Man Booker Prize. Sa trilogie autobiographique a reçu le prix Femina étranger en 2020. Son dernier livre La Position de la cuillère est une célébration de l’impertinence et de la liberté.
Traduit de l’anglais par Nathalie Azoulai.

Ce que je ne veux pas savoir - Deborah levy - Editions du Sous-Sol - Cliquez ICI :
Deborah Levy revient sur sa vie. Elle fuit à Majorque pour réfléchir et se retrouver, et pense à l’Afrique du Sud, ce pays qu’elle a quitté, à son enfance, à l’apartheid, à son père – militant de l’ANC emprisonné –, aux oiseaux en cage, et à l’Angleterre, son pays d’adoption. À cette adolescente qu’elle fut, griffonnant son exil sur des serviettes en papier. Telle la marquise Cabrera se délectant du “chocolat magique”, elle est devenue écrivaine en lisant Marguerite Duras et Virginia Woolf. En flirtant, sensuelle, avec les mots, qui nous conduisent parfois dans des lieux qu’on ne veut pas revoir. Ce dessin toujours inédit que forme le chemin d’une existence.
Ce que je ne veux pas savoir est une œuvre littéraire d’une clarté éblouissante et d’un profond secours. Avec esprit et calme, Deborah Levy revient sur ce territoire qu’il faut conquérir pour écrire.

Le coût de la vie - Deborah Levy - Editions du Sous-Sol - Cliquez ICI :
Un divorce forcément douloureux, une grande maison victorienne troquée contre un appartement en haut d’une colline dans le nord de Londres, deux filles à élever et des factures qui s’accumulent… Deborah Levy a cinquante ans quand elle décide de tout reconstruire, avec pour tout bagage, un vélo électrique et une plume d’écrivain. L’occasion pour elle de revenir sur le drame pourtant banal d’une femme qui s’est jetée à corps perdu dans la quête du foyer parfait, un univers qui s’est révélé répondre aux besoins de tous sauf d’elle-même. Cette histoire ne lui appartient pas à elle seule, c’est l’histoire de chaque femme confrontée à l’impasse d’une existence gouvernée par les normes et la violence sournoise de la société, en somme de toute femme en quête d’une vie à soi.
Ce livre éblouissant d’intelligence et de clarté, d’esprit et d’humour, pas tant récit que manifeste, ouvre un espace où le passé et le présent coexistent et résonnent dans le fracas incessant d’une destinée. Le Coût de la vie tente de répondre à cette question : que cela signifie-t-il pour une femme de vivre avec des valeurs, avec sens, avec liberté, avec plaisir, avec désir ? Marguerite Duras nous dit qu’une écrivaine doit être plus forte que ce qu’elle écrit. Deborah Levy offre en partage cette expérience. Le livre phénomène partagé comme un trésor par ses lecteurs, et salué par le prix Femina étranger.

La balade du feu - Olivier Mak-Bouchard - Le Tripode - Cliquez ICI :
Un jour de septembre, un jeune homme perd son emploi. Il pense que c’est la fin. Il a tout faux : c’est le début d’une autre vie, où l’accompagnent bientôt un chat en smoking et un rapace qui a des envies d’ailleurs. N’oublions pas, pour la route, une abonnée à trente millions d’amis, un homme mystérieux qui joue avec le feu, ou encore un frère, le plus beau représentant des blaireaux.
La Ballade du feu est un livre sur les erreurs. Les erreurs d’orientation professionnelle, les erreurs de géolocalisation. Les erreurs que l’on peut faire quand on croit que la vie ne nous appelle plus. On y parle en fait de ces jours où on se demande ce qu’on a fait au bon Dieu ; ces jours où vous auriez pu dire non mais où, allez savoir pourquoi, vous avez finalement dit oui.
L'illustration de couverture a été réalisée par Phileas Dog.
Olivier Mak-Bouchard a grandi dans le Luberon. Il vit désormais à San Francisco. Il est l’auteur au Tripode du Dit du Mistral (prix Première Plume, 2020), du Temps des Grêlons (2022) et de La Ballade du Feu (2023).

Tendres Ténèbres - Hoai Huong Nguyen - Viviane Hamy Editions - Cliquez ICI :
Blancheville, années 1950, baie de Somme. Michel vient d’avoir son baccalauréat. Du haut de l’orgue de l’église, il tombe sous le charme d’Annabel, une aristocrate anglo-vietnamienne à la beauté envoûtante. Curieux de faire la connaissance de celle qui a loué la «maison de la falaise» – lieu hanté, selon la rumeur villageoise –, il guide les déménageurs venus livrer un piano jusqu’au pas de sa porte. De discussions en promenades, de confidences en anecdotes, Michel et Annabel arpentent la lande et les falaises de Blancheville... jusqu’à l’apparition d’une Bentley noire sur les routes crayeuses du bord de mer. Cet été qui commence dans le cœur de Michel sera celui de tous les ravissements et tous les dangers.
Empreint de candeur et de mystère, nourri d’inspirations poétiques, de Baudelaire à Emily Dickinson, Tendres ténèbres est un conte cruel et lumineux sur les passions dévorantes.
Hoai Huong Nguyen est née en 1976 en France de parents vietnamiens. Son nom signifie «Se souvenir du pays», référence au déracinement de sa famille. De langue maternelle vietnamienne, elle a appris le français en allant à l’école. Détentrice d’un doctorat de Lettres modernes portant sur «L’eau dans la poésie de Paul Claudel et celle de poètes chinois et japonais», elle a déjà publié deux recueils de poésie : Parfums et Déserts. Elle enseigne actuellement la Communication dans un IUT. L’Ombre douce est son premier roman.

Ce n'est qu'un début, commissaire Soneri - Valerio Varesi - Agullo - Cliquez ICI :
C’est une triste journée d’hiver. De son bureau, le commissaire Soneri observe la pluie qui s’abat sur Parme quand l’annonce d’un nouveau drame vient le tirer de ce spectacle déprimant. Un mystérieux jeune homme s’est pendu dans un vieil hôtel abandonné. Sur lui, on ne retrouve ni papiers, ni argent, mais sa tenue est élégante et une valise de luxe repose à ses pieds. Soneri lance l’enquête, mais voilà qu’une deuxième affaire lui tombe dessus : un meurtre à l’arme blanche. La victime, Elmo Boselli, était un leader du mouvement du Soixante-huit parmesan, grand agitateur de foules et séducteur impénitent. En creusant dans la vie de Boselli, le commissaire remonte une piste ténue qui le mène des Apennins émiliens à la mer, dans les villages des Cinque Terre…
Pour reconstituer les pièces du puzzle, Soneri devra se confronter aux espoirs et aux idéaux d’une génération qui rêvait de transformer le monde mais a laissé un héritage miséreux à ses enfants. Tendu et tranchant, un grand roman noir dans lequel Valerio Varesi mêle une enquête passionnante à un portrait lucide et impitoyable de la société d’aujourd’hui.
Valerio Varesi est né à Turin le 8 août 1959 de parents parmesans. Diplômé en philosophie de l’Université de Bologne après une thèse sur Kierkegaard, il devient journaliste en 1985. Il est l’auteur de onze romans au héros récurrent, dont Le Fleuve des brumes nominé au prestigieux prix littéraire italien Strega ainsi qu’au Gold Dagger Award en Grande Bretagne. Les enquêtes du commissaire Soneri, amateur de bonne chère et de bons vins parmesans, sont traduites en huit langues.

Leur chamade - Jean-Pierre Montal - Séguier - Cliquez ICI :
«Les architectes fabriquaient des ruines et les cinéastes des fantômes. C’était l’ordre des choses».
Même le plus austère des bâtiments peut avoir sa part de beauté, à condition que soit réuni en lui le «juste dosage de brutalité et de grâce». Architecte reconnue, Edwige Sallandres a toujours recherché cet équilibre idéal – aussi bien dans son travail que dans sa vie personnelle. Mais à la mort de sa mère, elle découvre un journal intime qui fait tout vaciller. Rédigé en 1968, l’année où ses parents se sont rencontrés sur le tournage du film La Chamade, d’Alain Cavalier, ce cahier conserve le souvenir de l’élégance de son actrice principale, Catherine Deneuve, de la fièvre des événements de mai et du tumulte des sentiments. Edwige pensait connaître chaque détail de l’histoire… Pourtant, ce passé qui resurgit lui réserve un ultime secret, et la pousse à renouer avec Daniel Giesbach, architecte surdoué, homme imprévisible et parfois insupportable, qui fut son amant.
Avec Leur chamade, Jean-Pierre Montal signe une fresque mélancolique sur le fossé entre les époques et les générations, la violence du désir et la fugacité de la beauté. Un roman bouleversant, où la lucidité et l’ironie ne sont jamais que le revers d’une profonde tendresse.
Dans la sélection du prix Renaudot du Printemps 2023.
Finaliste du prix des Hussards et du prix Roger-Nimier 2023.
Né en 1971, Jean-Pierre Montal est éditeur et écrivain. Son précédent roman, La Nuit du 5-7, est paru chez Séguier en 2020.
L'Impératrice de Pierre - Kristina Sabaliauskaité - Quai Voltaire - Cliquez ICI : Traduction (Lituanien) : Marielle Vitureau
1727. Allongée sur son lit de mort, les yeux rivés sur les dorures qu’elle aperçoit au plafond à travers le baldaquin, la première impératrice de Russie crache du sang et sent ses forces l’abandonner. Guettant les battements de l’horloge qui la rapprochent de sa fin, elle se remémore la jeune fille qu’elle était et que rien ne prédestinait à prendre la tête d’un empire.
Orpheline issue d’une famille lituanienne appauvrie, recueillie par sa tante puis vendue comme servante à la famille d’un pasteur, elle est mariée de force à un homme d’infanterie suédois avant d’être faite prisonnière par l’armée russe lors de la grande guerre du Nord. Devenue la blanchisseuse du feld-maréchal Cheremetiev, c’est par l’entremise de l’élégant Alexandre Menchikov, dont elle tombe éperdument amoureuse, qu’elle accèdera à la cour tsar Pierre le Grand. Se dessine alors le triangle amoureux plein de tensions et de doutes qui la mènera jusqu’au trône.
Qualifiée par Voltaire de Cendrillon du XVIIIe siècle, cette femme au destin fulgurant et à l’histoire méconnue est loin d’avoir vécu un conte de fées. Kristina Sabaliauskaite lui redonne vie à travers ce roman aux allures de tragédie grecque, qui fait aussi le portrait d’un tsar à la fois moderne et barbare, dont la sauvagerie n’a d’égal que la grandeur du pays qu’il entend réformer.
Née à Vilnius en 1974, Kristina Sabaliauskaitė est historienne de l’art. Depuis 2002, elle vit à Londres où elle a travaillé pendant plusieurs années comme journaliste correspondante pour le plus grand quotidien lituanien. Elle connaît un immense succès dès la parution en 2008 de Silva Rerum, une saga historique en quatre volumes. Paru en 2019, L’Impératrice de Pierre est aussitôt devenu en Lituanie le plus grand bestseller de ces trente dernières années.

Divorce à l'anglaise - Margaret Kennedy - Cliquez ICI :
Lorsque Betsy Canning, à trente-sept ans, constate que malgré sa richesse, sa confortable maison à Londres, sa maison de vacances au pays de Galles et ses trois beaux enfants, le bonheur lui échappe, elle en conclut que le problème vient de son mari et que le plus simple est de s’en séparer. Mais en 1936, la société anglaise est encore frileuse au sujet du divorce.
À peine Betsy a-t-elle écrit à ses parents pour les préparer à cette idée que sa décision suscite l’ingérence de ses proches, et en particulier sa belle-mère. Voulant à tout prix sauver ce mariage et préserver les apparences, l’entourage d’Alec et de Betsy ne parvient qu’à déchirer le fragile tissu de la vie familiale et des désirs inavoués. La séparation n’en sera que plus amère, et le couple ne sera pas la seule victime de ce cataclysme où chacun, enfant comme adulte, ami ou simple connaissance, devra choisir son camp.
Aussi tranchés que soient leurs avis, et aussi diverses leurs façons de voir le monde, Margaret Kennedy laisse s’exprimer tous ses personnages dans ce roman d’une grande acuité, où les points de vue s’enchaînent et se répondent sans relâche.
Née en 1896, le 23 avril, à Londres (Angleterre), Margaret Kennedy tient à l'Irlande par son père, un avocat, et au Yorkshire par sa mère, mais elle a été profondément marquée par ses années d'enfance passées en Cornouailles et dans le Kent.
Ses solides études sont couronnées par un diplôme d'histoire obtenu à Oxford. C'est d'ailleurs par un essai sur l'Europe moderne, Un Siècle dé révolution, qu'elle débute en 1922. Elle passe ensuite au roman.
Avec son second livre, La Nymphe au cœur fidèle (The Constant Nymph, 1924), elle remporte un triomphe qui se renouvelle à la scène (1927) dans l'adaptation qu'elle signe avec Basil Dean, puis à l'écran. Elle lui donne une suite en 1930: L'Idiot de la famille (The Fool of the famlly).
Des pièces qu'elle écrit seule ou en collaboration - Viens avec moi (Come with me, 1928), Comédie d'automne (Autumn Play, 1937), etc. - alternent avec des romans, notamment Un Long week-end, Le Chagrin du berger (Red Sky at morning, 1927), Solitude en commun (Together and Apart, 1936), La Fête (The Feast, 1950) - ou des essais : Jane Austen (1950), Les Hors-la-loi sur le Parnasse (The Outlaws on Parnassus, 1960), Pas au Calendrier (Not in the Calendar, 1964).
Margaret Kennedy, qui avait épousé en 1925 l'avocat Sir David Davies (décédé en 1964), est morte à Adderbury (Oxfordshire) en 1967, le 31 juillet 1967.

Ci-dessus, je viens de vous reprendre les résumés de chaque livre présenté jeudi soir, 6 juillet 2023, lors de l'apéro littéraire d'été de Lise-Marie et Murielle à la Guinguette Viaroma.
En cliquant sur chaque titre d'ouvrage, vous arriverez directement sur la maison d'édition concernée et en cliquant sur chaque nom d'auteur(e) vous arriverez sur leur biographie Babelio toujours très complète.
En cliquant sur le lien de la Librairie Passerelles donc ICI, vous pourrez directement réserver en ligne l'ouvrage (ou les ouvrages) que vous avez envie de lire cet été.
Et en cliquant ICI, vous aurez les chroniques de Lise-Marie et Murielle, coups de coeur été 2023 : Librairie Passerelles de Vienne.
Actes Sud Éditions Denoël Le Tripode Agullo Editions Éditions Héloïse d'Ormesson Flammarion Editions Séguier Sous-Sol editions Éditions La Table Ronde Editions Stock Éditions Viviane Hamy
Je vous souhaite d'agréables lectures à vous toutes et à vous tous, des lectures passionnantes !