LA OU VIVENT LES HOMMES - CHRISTIAN SIGNOL.

Là où vivent les hommes - Christian Signol - Albin Michel : Une véritable leçon de vie, j'ai aimé ce roman.

"Je compris en rencontrant Achille, le vieux pastre, que jusqu'ici ma route m'avait conduit seulement vers les illusions du monde moderne où l'on découvre tout ce que les hommes croient qu'il leur arrive, alors qu'ils ne sont que des enfants  perdus sur la Terre qui les porte".

Après un drame familial, Etienne quitte la ville, ses repères, et son poste de cadre dans une banque. C'est par hasard, et après un long périple jusqu'à un hameau de Lozère, qu'il rencontre Achille, un vieux berger. Entre ces deux hommes blessés, un lien se tisse. Il va révéler à Etienne qu'une autre vie est possible, là où se trouvent les vraies richesses.

Puisant sa force dans l'évocation de la nature et des mystères du monde, le roman de Christian Signol est une ode à la liberté et une invitation à retrouver le sens de l'existence.

Après le décès de son épouse Julie, Etienne quitte Paris, son travail c'est-à-dire "ses écrans", et part dans la France profonde. Après un long cheminement, il va se retrouver "par hasard" sur le chemin d'Achille, berger depuis de nombreuses années. Il va également effectuer la connaissance de Louise. Il consulte rarement son smartphone qu'il laisse de plus en plus de côté... Et là, il va découvrir la vraie richesse de la vie, la vie au plus près de la nature, Achille va lui transmettre sa passion pour l'observation, les messages que nous envoient les étoiles... mais pas que... Un formidable roman qui nous embarque dès les premières pages et que l'on ne lâche plus ! Ci-dessous, un petit extrait page 244/245 :

"J'avais enfin fait le point avec moi-même. Ayant vécu désaccordé de la terre qui nous porte, j'avais redessiné ma vie et il avait fallu un drame pour cela. Etait-ce le prix à payer ? Je ne le pensais pas : c'eût été vraiment trop cher. Et d'ailleurs, de quoi étais-je coupable ? De rien, sans doute, sinon d'avoir ignoré des vérités essentielles. Mais désormais, ayant mesuré la fragilité de la vie, j'avais compris qu'il fallait la protéger là où elle était la plus faible, et que tout le bonheur du monde se trouve dans les plus petites choses. Les agneaux nouveau-nés, l'innocence paisible des oiseaux, l'impassibilité sereine des pierres, les fils d'argent des cheveux d'ange, le bleu profond des muscaris m'avaient rendu à moi-même. J'étais responsable d'eux et en même temps j'avais découvert ces étoiles qui nous demeurent invisibles le jour, alors qu'elles sont là, plus présentes qu'on ne le croit - des milliards et des milliards d'étoiles qui sont autant d'univers fabuleux auxquels on peut rêver.  A l'avenir, rien ne serait pour moi invisible, et tout serait relié à la face cachée du monde aussi  bien qu'à sa beauté la plus secrète". Christian Signol.

Consacré comme l’un des dix romanciers préférés des Français, Christian Signol est né dans le Quercy et vit à Brive, en Corrèze. Deux veines dans son œuvre : celle des grandes sagas populaires en plusieurs tomes (de La Rivière Espérance aux Messieurs de Grandval en passant par Les vignes de Sainte-Colombe, Prix des Maisons de la presse 1997) et celle des œuvres plus intimistes, récits ou romans, telles que Bonheurs d’enfance, La grande île, Ils rêvaient des dimanches ou Pourquoi le ciel est bleu. Depuis trente ans, son succès ne se dément pas. Ses livres sont traduits en quinze langues.

Bonne lecture et bel après-midi à vous toutes et à vous tous qui passez par-là, je vous remercie pour tous vos petits mots.

Comments

[isadef]

certainement très bien ce livre oui

bonne soirée

bisous

[Elisabeth]

J'aime beaucoup cet auteur dont j'ai lu quelques livres, et pas celui-là. Merci beaucoup. Bonne soirée. Bises.

[MissParker]

J'ai plusieurs de ses romans, pas encore lus :?

Bonne journée ma Bernadette, très gros bisous fort

[manou]

Il faudrait que je me remette à le lire, je l'avoue, je l'ai un peu laissé tomber ! bisous et merci pour cette présentation

[rachel]

Encore tout un chouette livre...et une bien bonne journee...;)