Les vogues ou fêtes foraines de la Région Rhône-Alpes.

Il y a la vogue de Pâques qui s'installe sur la Place du Champ de Mars
à Vienne pendant 15 jours...

 

 

Il y a également les vogues dans tous les villages alentours... et ce,
depuis le début du printemps jusqu'à la fin de l'automne... 

Je me souviens... des vogues de la fin des années 1950, début des années 1960 où le bal était ouvert et sur la place du village... Où tout le monde dansait... Jeunes et moins jeunes... Je me souviens des orchestres... Des vrais orchestres... (Pas les sonos d'aujourd'hui).

Si le ramassage des oeufs* par les conscrits s'effectue toujours dans mon village d'enfance (la nuit du 30 avril au 1er mai) le déroulement de la vogue a changé... Il y a bal sous chapiteau seulement le vendredi et samedi soir. Dans les années 1970, le bal "battait son plein" le samedi soir, dimanche après-midi et dimanche soir ainsi que le lundi soir. Le lundi soir était réservé au bal rétro et nos papa, maman, mamy etc... enfin jeunes et moins jeunes se retrouvaient avec nous le lundi soir pour clôturer la vogue. Que c'était bien ! Le village tout entier se retrouvait. Il y avait beaucoup de monde et une très bonne ambiance. Les musiciens mangeaient avec les conscrits à l'auberge du village qui existe toujours. Quelle ambiance! On retrouve cette ambiance dans certains romans régionaux... Dont de Christian Signol dont je ne me souviens plus du titre ?!

Aujourd'hui, s'il y a toujours les autos tamponnantes (ou voitures tampons)...

De nouvelles attractions ont vu le jour...

 

Le trampoline !!!

Et il ne faut pas oublier...

La traditionnelle...

Barbe à PAPA !

 Pour en revenir...

*A l'histoire de nos oeufs... Dans mon village d'enfance, et cela depuis plusieurs siècles, la nuit du 30 avril au 1er mai, les conscrits se déplacent (dans une remorque tirée par un tracteur - autrefois cheval) et vont de maison en maison (autrefois de ferme en ferme) et ils chantent le mois de mai... (enfin autrefois chantaient au son de l'accordéon) et ramassent les oeufs...  en chantant !!! Quelle ambiance là aussi je me souviens quand cela a été mon tour... Mes parents me racontaient aussi leur tour à eux... Une tradition qui perdure... !!! 

Les oeufs sont remis au boulanger du village qui prépare les brioches qui seront vendues le week-end de la vogue (en principe le samedi). Si, dans les années 1970, les conscrits effectuaient à nouveau le tour des maisons pour vendre leurs brioches (dans la remorque tirée par un tracteur) aujourd'hui, les conscrits se séparent par petits groupes et ils utilisent  leur voiture... progrès oblige... ou manque de temps... Il faut dire que dans mon village d'enfance la vogue se déroule en mai (toujours en pleine révision du bac...).

(Une petite précision... C'est toujours un papa
de l'un des conscrits qui conduit le tracteur). 

 

"Il y a toujours de la joie
dans la musique".
(Yves Thériault)

 

Je vous souhaite une très belle journée !
UN AGREABLE DIMANCHE !

 

 

Comments

[chemindetables]

dans mon village il y avait aussi cette nuit mémorable du 30 avril, les oeufs et les chansons

c'est fini maintenant, ça s'est perdu il y a peu

pour les vogues là aussi ça a bien changé

bonne nuit

gros bisous

patricia

[larhune64]

La barbe à papa , c'est vraiment le symbole des fêtes foraines , on se demande qui a inventé ça .Elle traverse les époques sans se démoder

[Valérie]

Moi non plus, je ne connaissais pas le mot "vogue". Et chez nous, on dit les autos tamponneuses.

[patriarch]

J'ai des petits cousins du côté de ma mère, qui sont artisans-forains. Ils habitent près de Lyon.



belle journée.

[suzannececile]

Formidable, ton article et ton reportage avec photos, ma Bernadette. Je vois que tes petites-filles s'en donnent à coeur joie.

Ouah ! Tu as remué en moi plein de merveilleux souvenirs, c'est à la vogue que nous rencontrions les garçons car à l'époque les écoles n'étaient pas mixtes.

J'ai adoré les vogues et les petits bals au son du bandonéon.

J'en ai bien profité. Aujourd'hui il ne me reste que la nostalgie, je suis toute prête à dire comme un vieux crouton : de mon temps, c'était mieux !

Gros bisous ma Bernadette !