Tout d'abord une petite carte postale de CUBA...
... accompagnée de quelques photos prises par Monique et Jean
en février dernier.
Carte postale qui a mis plus d'un mois pour arriver...
(J'y croyais plus)
Tout cela me fait penser à un livre que je possède depuis plus d'une
dizaine d'années et que j'aime beaucoup :
Il y a des mots magiques : Valparaiso, Zanzibar, Bora-Bora, sur la route de Memphis,
Mai 68, une Révolution à Cuba.
Mai, en 68, au-dessus des pavés parisiens, le mot Révolution flottait dans l'air,
il avait un parfum de liberté qui nous revenait directement de la plus grande île
des Caraïbes. Installée sous le tropique du Cancer, à la porte du continent
américain, Cuba avait commencé sa Révolution neuf ans plus tôt.
Les "enfants de Fidel" sont les enfants de cette Révolution qui a profondément
marqué nos imaginaires dans les années soixante. Un peuple se révoltait et
prenait son destin en mains, pour une société plus juste où l'éducation et la santé
seraient accessibles à tous, où les salaires seraient les mêmes, de l'ingénieur au
plombier. A sa tête, un jeune avocat barbu, Fidel Alejandro Castro Ruz, donnait à tout
un peuple l'espoir d'un futur meilleur.
[...]
"Janvier 1998, il est 6 heures 30 du matin, le soleil se lève sur une havane abîmée,
aux immeubles vérolés mais toujours debout.
Les fresques révolutionnaires que l'on croise dans les rues de la ville sont
patinées de trente-neuf années de résistance face au géant nord-américain.
Fin de siècle, fin de millénaire, c'est l'époque des transitions,
des mutations, des grandes transformations de sociétés, du grand pari pour Cuba :
passer à une économie de marché à visage humain. Un autre paradoxe".
Sylvain Hitau, photographe indépendant depuis 1989 est publié dans la presse internationale. Ses reportages portent essentiellement sur la vie des hommes en situation difficile, Europe, Asie, Afrique, Niger et Soudan en particulier.