Robert DOISNEAU - La vie d'un photographe.

Voici enfin la première monographie de Robert Doisneau, mais aussi son dernier livre, le dernier auquel il participa activement.

L'essentiel de sa vie de photographe, de "pêcheur d'images" comme il aimait à se définir, Robert Doisneau l'a consacré à la quête obstinée des petits moments de bonheur de la vie quotidienne, activité exigeant tout à la fois expérience et patience. Ainsi, durant plus de soixante ans Robert Doisneau (1912-1994) a créé une incomparable documentation, tout particulièrement sur la vie des Parisiens et des banlieusards : des Halles au Gentilly d'avant-guerre, sa banlieue sud natale ; du Saint-Germain-des-Prés existentialiste aux villes nouvelles des années quatre-vingt... Ses milliers d'images dépassent largement leur valeur documentaire ; obéissant à une perpective d'ensemble, elles forment une oeuvre exprimant une vision unique.

On a pu étiqueter le regard de Robert Doisneau de diverses façons : reportage humaniste, réalisme poétique..., mais au fond, aucune catégorie n'est parvenue à définir la richesse et la diversité de son travail. Doisneau a tout photographié : des ouvriers travaillant à la chaîne, un bal mondain dans un palace vénitien, des jeunes mariés, des cyclistes vétérans, des tatoués au bistrot, mais aussi les grandes figures de notre temps - Picasso, Jacques Tati, Orson Welles, Simone de Beauvoir... Davantage que ce "charmant photographe plein d'humour" auquel il fut souvent réduit, Doisneau est avant tout le témoin engagé d'une histoire en mouvement, hanté par une réflexion profonde sur le temps qui passe, le superflu, l'inachevé, la modernité au sens baudelairien du terme... C'est la raison pour laquelle il sut si bien capter ce qui allait irrémédiablement disparaître.

A propos de l'auteur :
Peter Hamilton, sociologue, enseigne à Oxford et connaît bien la France. Lorsqu'il n'est pas en Angleterre, il vit dans le Languedoc où il possède une maison. Photographe occasionnel, il écrit régulièrement sur la photographie pour des magazines. Il présenta à Oxford en 1992, une grande rétrospective de l'oeuvre de Doisneau qui a fait le tour du monde.

Résultats d'images pour robert doisneau photos

"Moi j'aime les gens pour leur fragilité et leurs défauts. Je m'entends bien avec les gens simples. On peut parler. On commence par la météo, et peu à peu, on en vient à des choses importantes. Quand je les photographie, ce n'est pas comme si, observateur froid et scientifique, je les examinais à la loupe. C'est très fraternel... Je n'ai jamais bien cherché pourquoi j'ai fait des photos. En réalité, c'est une lutte désespérée contre l'idée qu'on va disparaître. C'est un truc que je n'accepte pas bien, on ne devrait pas penser que toute action est provisoire et momentanée. Je m'obstine à arrêter ce temps qui fuit... La plupart de nos contemporains n'ont jamais pensé que tout est provisoire, c'est un sentiment désagréable. Moi, je le pense pratiquement tout le temps, et j'essaie de transmettre aux autres ce que je crois bon, beau".

Robert DOINEAU.

Et aujourd'hui, au XXIe siècle,
j'ai découvert un blog depuis quelques mois déjà,
un blog que je suis régulièrement :
LES PHOTOS DE NAPO
http://cmoiqui.canalblog.com

     Napo était à l'honneur hier, sur le blog de Franky
PANAM PANAM PANAM
http://franky.canalblog.com

(Napo, photo prise par son épouse Catherine)

Il s'appelle Jean-Claude ( Napo ) retraité et habite Saint Mandé. qu'il pleuve qu'il neige ou qu'il vente il proméne son appareil photo dans les rues de Paris captant des tranches de vies des Parisiens. Ces clichés s'inscrivent dans la lignée de Doisneau ou Willy Ronis. C'est souvent avec humour qu'il capte ces instants de vie. Je vous invite à découvrir ces clichés, ainsi que son blog.

Salut Napo continu de nous offrir ces instants.
Franky.

Pourquoi j'aime les photos de Napo ?
A votre avis ?

Et bien tout simplement parce que pour moi,
c'est DOISNEAU du XXIe siècle !
Si vous ne connaissez pas encore son blog
allez vite le découvrir :
http://cmoiqui.canalblog.com

Comments

[Martine]

Ma petite cousine (la Maman de Rose ) ayant fait il y a 20 ans un stage chez Rapho, nous avions déjeuné dans un petit resto ** japonais ** avec Doisneau& Sabine Azéma;

il lui avait donné et dédicacé le baiser de l'hotel de ville; un adorable grand Monsieur très simple et qui détestait la nourriture japonaise....

[marcopolo76]

Alors là c'est une annonce publicitaire pour Napo..il va t'être fier ...!
Un sacré bonhomme qui "shoote" la vie à tous les coins de rue...je suis également un de ses fidèles voyageurs sur son blog..!
En plus , il me semble qu'il essayé sur Animus ?
Bravo Binchy !
Bonne semaine
Les votes sont ouverts http://amateursconcours.canalblog.com/
Marco