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Binchy and her hobbies

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5 septembre 2023

LA COLLECTION ROBES DE MARIEES HAUTE COUTURE 2024 EST EN LIGNE !

LA COLLECTION ROBES DE MARIEES HAUTE COUTURE 2024 EST EN LIGNE !
C'est la rentrée : La Collection 2024 - Robes de Mariées Haute-Couture de ma fille Stéphanie est en ligne. Cliquez ICI ou sur la photo ci-dessus. Inutile de vous préciser à nouveau que ses créations sont entièrement de Fabrication française. Tout est...
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24 avril 2024

LA GRANDE LIBRAIRIE - AUGUSTIN TRAPENARD - FRANCE 5 - MERCREDI 24 AVRIL 2024 :

LA GRANDE LIBRAIRIE - AUGUSTIN TRAPENARD - FRANCE 5 - MERCREDI 24 AVRIL 2024 :

Messieurs, encore un effort... - Elisabeth Badinter - Flammarion - Plon

Les pays industrialisés ont entamé, depuis quelques années, un lent repli démographique. Longtemps, la France a conservé une belle natalité, mais ce n’est aujourd’hui plus le cas, et la voilà qui, lentement mais sûrement, s’approche à son tour du solde naturel négatif, avec toutes les conséquences sociales qu’on peut imaginer.
Quant aux raisons de ce phénomène, chacun y va de son explication : effet des crises à répétition ? Menace écologique ? Perte de confiance dans le monde à venir ? Elisabeth Badinter pointe la dureté de la condition maternelle, principale cause du désengagement des femmes.
Faire un bébé aujourd’hui, c’est accepter une moindre rémunération tout en assumant les contraintes de la double journée, c’est supporter, bien davantage que le père, le poids psychologique de la parentalité. Les mentalités évoluent, dit-on… Pas assez, et sûrement pas assez vite, et même les politiques natalistes sont insuffisantes, qui ciblent les aides à la petite enfance, alors que la charge mentale des mères se prolonge bien au-delà.
Une nouvelle ère de la maternité se dessine : mieux éduquées, les femmes font vite le calcul des plaisirs et des peines. Si l’égalité entre les sexes ne progresse pas plus radicalement, et jusque dans l’intimité des couples, il ne faut pas s’étonner qu’elles refusent d’être les éternelles perdantes.

Élisabeth Badinter, philosophe et spécialiste de la pensée des Lumières, est l'auteur, entre autres, de L'Amour en plus (Flammarion, 1980, réédition 2010), L'Un est l'autre (Odile Jacob, 1986), Fausse Route (Odile Jacob, 2003) et d'une magnifique histoire intellectuelle du siècle des Lumières chez Fayard (3 vol.). Elle a publié Le Pouvoir au féminin (Flammarion, 2016) et Les conflits d'une mère (Flammarion, 2020) consacré à Marie-Thérèse d'Autriche.

LA GRANDE LIBRAIRIE - AUGUSTIN TRAPENARD - FRANCE 5 - MERCREDI 24 AVRIL 2024 :

Monique s'évade - Edouard Louis - Seuil :

Une nuit, j’ai reçu un appel de ma mère. Elle me disait au téléphone que l’homme avec qui elle vivait était ivre et qu’il l’insultait. Cela faisait plusieurs années que la même scène se reproduisait : cet homme buvait et une fois sous l’influence de l’alcool il l’attaquait avec des mots d’une violence extrême. Elle qui avait quitté mon père quelques années plus tôt pour échapper à l’enfermement domestique se retrouvait à nouveau piégée. Elle me l’avait caché pour ne pas «m’inquiéter» mais cette nuit-là était celle de trop.

Je lui ai conseillé de partir, sans attendre. Mais comment vivre, et où, sans argent, sans diplômes, sans permis de conduire, parce qu’on a passé sa vie à élever des enfants et à subir la brutalité masculine ?

Ce livre est le récit d’une évasion.

É. L.

Édouard Louis est l’auteur de plusieurs ouvrages autobiographiques, traduits dans une trentaine de langues.

LA GRANDE LIBRAIRIE - AUGUSTIN TRAPENARD - FRANCE 5 - MERCREDI 24 AVRIL 2024 :

Disparition inquiétante d'une femme de 56 ans - Anne Plantagenet - Seuil :

Marseille, juin 2022, une femme disparaît.

Elle a quitté la clinique où elle était hospitalisée et s’est évanouie dans la nature. Un an auparavant, elle avait voulu se suicider dans l’usine où elle travaillait à la chaîne depuis trente-six ans.

Un appel à témoins est lancé, mais les jours passent et rien, le désert. Une anonyme, une ouvrière.

Elle s’appelait Letizia Storti. Je l’ai un peu connue.

Ce livre tente de lui redonner un visage et un nom.

Anne Plantagenet est née en Bourgogne en 1972, et a passé son enfance en Champagne. Après avoir séjourné à Londres et à Séville, elle vit aujourd'hui à Paris.

Elle est auteur de romans (Seule au rendez-vous, Robert Laffont, 2005 ; Un coup de corne fut mon premier baiser, Ramsay, 1998), de biographies (Marilyn Monroe, Folio biographies, 2007 ; Manolete, le calife foudroyé, Ramsay, 2005 et Ramsay poche, 2007), de nouvelles (Pour les siècles des siècles, Stock, 2008) et de nombreuses traductions de textes espagnols et sud-américains.

LA GRANDE LIBRAIRIE - AUGUSTIN TRAPENARD - FRANCE 5 - MERCREDI 24 AVRIL 2024 :

Reine - Pauline Guéna - Denoël :

«Il se réveille en sursaut. Les cris et les rires des enfants ne sont pas ceux de l’école du village, mais c’est bien l’odeur sèche du béton et celle, suffocante, de la tôle chauffée à blanc qui ont mêlé dans sa sueur et dans la crasse les années et les lieux. Il se redresse, sa prise sur l’arme resserrée, aux aguets. Les enfants se sont tus. Comme les oiseaux».

Marco est tueur à gages. C’est un professionnel fiable et efficace qui a toujours honoré ses contrats. Jusqu’à ce jour d’été où Marco va tuer par amour.
Sa cavale commence. À ses trousses, le milieu, la police et un jeune journaliste en quête de gloire. Devant lui, rien d’autre que l’été qui n’en finit pas, et la femme qu’il aime.

Née en 1976,
Pauline Guéna, ancienne élève de l'ENS Lyon, est romancière (Le Fleuve en 2005 (prix Edmée de la Rochefoucauld), Pannonica en 2007) et scénariste. Elle a coécrit de nombreux ouvrages, entre autres Les Frégates de Taiwan avec le juge Thierry Jean-Pierre, Un conte de fée républicain avec Safia Otokoré ou encore Une Fleur dans les glaces de Géraldine Danon . Elle travaille actuellement à un projet de livre avec Charlotte Rotman sur les femmes, la maternité et le travail. Elle a déjà collaboré avec Guillaume Binet sur des reportages Voyages pour l’Express Style.

LA GRANDE LIBRAIRIE - AUGUSTIN TRAPENARD - FRANCE 5 - MERCREDI 24 AVRIL 2024 :

La gosse - Nadia Daam - Grasset :

«Tu verras avec une fille, c’est plus facile». C’est avec ces mots qu’on a voulu me rassurer, il y a 18 ans, quand j’ai annoncé le sexe de mon bébé à venir. Ça ne m’a ni surprise ni dérangée. Je me sentais davantage capable avec un enfant de mon espèce et n’en ai pas saisi les conséquences. Une fille, c’est «plus facile», mais facile à quoi, pour qui, et pourquoi  ?
 
Je pensais, les toutes premières années, qu’il n’y avait rien de plus dur qu’être privée de sommeil et de temps pour moi. C’est faux. Tenir éloignée une Gosse qui devient une femme de tous les désastres liés à son genre est bien plus éprouvant. Même – surtout  ?  - si l’on se targue d’être féministe et d’avoir pour la nouvelle génération de grands desseins réparateurs.
 
La Gosse, ma fille, a grandi et creusé l’écart qui nous sépare. Elle s’élance, je me tasse. Elle veut arpenter la ville et le monde, je ne cours même plus pour attraper le bus. Elle pleure devant Sex Education, sur Netflix, moi pendant les pubs pour les conventions obsèques. La Gosse est de moins en moins gosse. Ni facile, ni difficile (même si elle est objectivement un peu chiante, parfois). Au moins, j’ai retrouvé le sommeil, sauf quand elle sort le soir.
 
N.D.
 
Comment être nostalgique de l’enfance de son enfant sans la figer ? Comment la prémunir de la violence des hommes sans la cloitrer  ? Comment lui conter ses romances calamiteuses sans la décourager d’oser l’amour  ? Comment la regarder se faire belle quand on vient tout juste de faire le choix de renoncer, avec soulagement et les cheveux sales, à se rendre désirable  ?
 
Nadia Daam passe au crible épreuves, questions, doutes et moments tendres. La chronique espiègle d’une famille d’aujourd’hui, ou l’odyssée drôle et douce d’une mère tentant de comprendre cette étrange  personne : sa fille adolescente.

Nadia Daam est journaliste. Elle a collaboré avec plusieurs médias audiovisuels et de presse écrite (France 5, Slate.fr, Arte, Europe1). Elle a produit l’émission «Modern Love» sur France inter et y aujourd’hui tient la chronique «Famille & co». Elle s’intéresse particulièrement aux questions de parentalité et de féminisme. 

LA GRANDE LIBRAIRIE - AUGUSTIN TRAPENARD - FRANCE 5 - MERCREDI 24 AVRIL 2024 :

La Grande Librairie, une émission passionnante encore ce soir... Cliquez ICI, à voir et à revoir...

Merci Augustin Trapenard tout simplement et bonnes lectures à vous toutes et à vous tous.

23 avril 2024

JOURNEE NATIONALE DU LIVRE ET DES DROITS D'AUTEURS...

Crédit photo : Presses de La Cité - Terres de France - Maison d'éditions.

Crédit photo : Presses de La Cité - Terres de France - Maison d'éditions.

22 avril 2024

EN VERITE ALICE - TIFFANY TAVERNIER :

EN VERITE ALICE - TIFFANY TAVERNIER :

En vérité Alice - Tiffany Tavernier - Sabine . Wespieser - Editeur :

Quatrième de couverture :
EN VERITE, ALICE. Sa mère, ses amis, la médecin qu'elle consulte, personne ne la comprend : depuis cinq ans, Alice est enfermée dans la conviction qu'elle sauvera son compagnon de lui-même grâce à leur amour immense. Tout est clair dès le début de ce roman magistral : Alice vit sous emprise.
Mené tambour battant, ponctué de trouées et de lumière, même dans les scènes les plus sombres, ce livre nous conduit sur des chemins absolument inattendus : sommée de trouver du travail, Alice, qu'entrave une timidité maladive depuis son arrivée à Paris à dix ans, après une enfance radieuse au Guatemala, et dont le CV est inexistant, n'essuie que des refus. Elle répond pourtant à une ultime petite annonce : "L'association diocésaine de Paris recrute un(e) assistant(e) pour le promotorat des causes des saints".
A sa grande surprise, l'évêque responsable de l'embauche, trop heureux d'avoir enfin trouvé quelqu'un pour remettre de l'ordre dans les dossiers en attente.
La voilà embarquée, et nous avec elle, dans un univers dont elle ignore tout : il s'agit, comprend-elle, d'instruire des candidatures à la canonisation, première étape d'une procédure qui doit s'achever à Rome, si elle n'est pas interrompue avant, tant les conditions suspensives sont nombreuses et complexes. Aidée par ses collègues d'une bienveillance sans limites, elle découvre alors l'audace et la folie des vies de ces "serviteurs de Dieu", "vénérables" ou "bienheureux" qu'il s'agit d'évaluer et dont Tiffany Tavernier ponctue son récit, illuminant dans le même mouvement son texte et le quotidien de sa protagoniste.
A la faveur d'extraordinaires rebondissements, la puissante romancière invite le monde extérieur dans la bulle de déni où s'est réfugiée Alice, l'autorisant à se frayer un chemin vers sa propre vérité. Ce n'est pas là la moindre surprise du formidable portrait de femme qu'elle nous offre, elle qui ne cesse d'interroger l'infinie capacité de l'être humain à renaître à soi et aux autres.

Mon ressenti :
Un roman puissant ! Je me suis laissée embarquer dans la vie d'Alice, j'ai eu envie de la secouer. C'est fou de se laisser manipuler de la sorte par un homme. Un homme qu'elle croyait l'homme de sa vie... J'ai éprouvé de la colère vis-à-vis de ce dernier, menteur, manipulateur. Alice est sous emprise, il n'hésite pas à la culpabiliser et elle se croit coupable ! Tout ce qui arrive à son compagnon est de sa faute, à elle ! Sa perte d'emploi, les loyers impayés etc...
Elle va trouver un emploi adminitratif auprès de l'association diocésaine de Paris. Elle va se retrouver entourée de personnes bienveillantes qui s'inquiètent pour elle. Sur injonction de "l'homme de sa vie" elle doit rester distante envers ses collègues de travail, ne pas prendre de repas avec elles. Il a d'ailleurs réussi à l'écarter de sa famille, de sa soeur qui se font énormément de soucis pour Alice et pour cause... Dingue !

Un ouvrage à lire, poignant. Un livre qui marque. Je vais m'en souvenir longtemps...

Tiffany Tavernier est romancière et scénariste. Chez Sabine Wespieser éditeur, elle a publié Roissy (2018) et L'Ami (2021).

Bonne lecture à vous toutes et à vous tous.

21 avril 2024

LE PRINTEMPS...

LE PRINTEMPS...

Je prends énormément de photos de la nature en cette magnifique période qu'est le printemps,

LE PRINTEMPS...

Le mois d'avril est un mois merveilleux où tout renaît. Il est mon mois préféré.

LE PRINTEMPS...

Ces photos prises cette semaine me permettent de vous remercier pour tous vos petits mots, pour tout l'intérêt que vous portez à ce petit univers qu'est mon blog depuis de si nombreuses années (6 août 2009). Blog où je partage aujourd'hui mes lectures et mes photos (photos surtout de la nature).

Je reviens publier demain soir avec une nouvelle chronique littéraire. Je suis en train de terminer un livre passionnant. 

Je vous souhaite une douce fin de soirée ainsi qu'une agréable semaine à vous toutes et à vous tous.

LE PRINTEMPS...
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21 avril 2024

AGNES DE CLAIRVILLE SERA A LA LIBRAIRIE PEROTIN CE JEUDI 25 AVRIL A PARTIR DE 19 HEURES !

AGNES DE CLAIRVILLE SERA A LA LIBRAIRIE PEROTIN CE JEUDI 25 AVRIL A PARTIR DE 19 HEURES !

Agnès De Clairville est l'invitée d'Agnès et Bruno, Librairie Pérotin Maison de La Presse de Roussillon ce jeudi 25 avril à partir de 19 heures.

Dans un premier temps, interview par Bruno à 19 heures et à partir de 20 heures, si vous le souhaitez, vous pouvez assister au dîner qui va suivre avec l'auteure. Pour cela, il faut vous inscrire auprès de la Librairie Pérotin par mail ou téléphone, cliquez ICI.

Corps de ferme - d'Agnès De Clairville est publié aux éditions Harper Collins, cliquez ICI pour en savoir plus.

Rencontre avec Agnès De Clairville
Jeudi 25 avril 2024 à 19 heures :

Librairie Pérotin Maison de la Presse
Rue Gaston Monmousseau
38150 ROUSSILLON

Une belle soirée littéraire à venir ! N'oubliez pas de vous inscrire si vous souhaitez participer au dîner littéraire avec Agnès De Clairville, les places sont limitées pour le repas.

Je vous souhaite  d'excellentes lectures à vous toutes et à vous tous.

20 avril 2024

DINER LITTERAIRE - LIBRAIRIE PEROTIN ROUSSILLON - JEUDI 18 AVRIL 2024 :

DINER LITTERAIRE - LIBRAIRIE PEROTIN ROUSSILLON - JEUDI 18 AVRIL 2024 :

Rendez-vous à la Porte dorée - Agathe Ruga - Flammarion :

Quatrième de couverture :

"J'ai oublié pourquoi je t'ai quitté".
Comment vivre quand on a le sentiment d'avoir éconduit l'amour de sa vie ? A quoi sommes-nous prêts pour le récupérer ?
Anne étouffait dans son quotidien de mère et de femme. Elle n'avait pas compris qu'elle était comblée avant de tout envoyer valser pour vivre une passion avec un homme plus jeune qu'elle.
Après le succès de L'homme que je ne devais pas aimer, le nouveau roman d'Agathe Ruga révèle les regrets et la désillusion après la fuite. Il raconte surtout une histoire d'amour, celle d'Anne et Joachim, que seule l'écriture éternisera.

Avant de vous indiquer mon ressenti je vous indique ci-dessous les avis suivants car c'est tout-à-fait cela :

«[Le roman] ausculte de la même façon l’amour et le désamour à l’ère du numérique où un clic suffit à discuter, rencontrer, séduire et espionner la vie d’un autre». Lire.

«L’amour qui fait mal est comme une toile de la Renaissance, somptueux, lyrique et déchirant». L'Est Républicain.

«L'écriture d'Agathe Ruga est réjouissante, entre émotions à fleur de peau et autodérision, traversée d'aphorismes fulgurants, de vérités crues et d'envolées poétiques». 20 Minutes.

Mon avis :

A 30 ans, j'ai commencé à lire les [romans] de Madeleine Chapsal qui en avait 60 ans. Aujourd'hui, j'en ai 69 et je lis Agathe Ruga qui en a 37. Je me situe un peu par rapport à ces deux auteures....

UN VERITABLE COUP DE COEUR !

C'est le troisième [roman] que je lis d'Agathe. Agathe qui nous embarque dans la vie d'Anne. Anne qui a mal, très mal depuis qu'elle a quitté le père de ses filles. Après dix ans de vie commune, Anne se sent mal, elle s'interroge sur sa vie de famille... Entre temps, elle croit aimer un homme plus jeune qu'elle et va donc franchir le pas... 

"Je ne parvenais plus à finir une tâche, écrire une ligne, il fallait sans cesse que je ruse, que je prétexte une maladie, une urgence, afin d'obtenir une heure seule. Tu n'en avais pas davantage, au contraire, mais cela ne semblait pas t'anéantir. Tu ne m'as jamais paru débordé. Si je n'avais pas été maman, si j'avais accepté ce rôle à temps plein, mère de trois enfants avec un métier alimentaire, point barre, l'affaire aurait été réglée, je me serais réjouie de passer un dimanche tous les cinq autour d'un poulet fermier et d'une sortie à vélo. Or, quand j'étais en famille, je ne pensais qu'aux livres que je ne pouvais pas écrire. Un sentiment d'impuissance se mêlait à celui de l'imposture, je n'étais bien nulle part. Puis tu m'as menacée de me quitter si je publiais mon premier roman. L'écriture est l'ennemi des familles. Le jour de la sortie, tu ne m'as pas adressé la parole..."

Joachim n'apprécie pas le succès littéraire d'Anne et pourtant, il l'aime... Tout deux ont vécu un grand amour au début de leur relation. Relation qui s'est fatiguée... Une fois seule, Anne s'interroge :

"Je ne crois plus en l'amour. Je crois beaucoup au désir, au narcissisme, à l'obsession pathologique, au transfert, à l'adoration. Je crois aussi à l'amitié, à l'attachement, à l'admiration. Je crois aux habitudes, au capital retraite, à la peur de la solitude. Je crois aux convenances et au statut social. Je crois à l'idée de l'amour mais l'amour entre deux êtres, non, je n'y crois plus".

Anne est très déçue de sa vie de couple mais elle regrette d'avoir quitté Joachim, d'être sortie de sa zone de confort. J'hésite à vous publier un nouvel extrait de ce formidable [roman] dont je vous conseille la lecture. 

Agathe nous livre un excellent ouvrage qui analyse la vie, la vie de couple, la crise de la quarantaine, un livre profondément psychologique. Un véritable coup de coeur pour moi comme je l'indique précédemment. Je réitère les avis de LireL'Est Républicain et 20 Minutes mais pas que...

Jeune femme, jeune maman, lisez le. De plus, Agathe a une belle plume. 

Agathe Ruga est née à Nancy et vit en Bourgogne. Après L'homme que je ne devais pas aimer (Flammarion, 2022), Rendez-vous à la Porte dorée est son nouveau roman.

DINER LITTERAIRE - LIBRAIRIE PEROTIN ROUSSILLON - JEUDI 18 AVRIL 2024 :

Les yeux de Mona - Thomas Schlesser - Albin Michel - Cliquez ICI :

"Le livre que le monde entier s'arrache". Le Figaro

"Une ode à la beauté et à la sagesse". Le Parisien

"Les Yeux de Mona n'est pas seulement un roman d'initiation à l'art; il est aussi un conte universel". La Croix

Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.

C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une œuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux.

Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. 

Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l’art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.

Grand roman d’initiation à l’art et à la vie, histoire d’une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, Les Yeux de Mona connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c’est un phénomène international.

Sélectionné pour le Grand Prix RTL-Lire Magazine Littéraire 2024.

Thomas Schlesser est historien de l’art, directeur de la Fondation Hartung-Bergman, professeur à l’École polytechnique et auteur de nombreux essais parmi lesquels, aux éditions Gallimard, Faire rêver et Anna-Eva Bergman – vies lumineuses .

DINER LITTERAIRE - LIBRAIRIE PEROTIN ROUSSILLON - JEUDI 18 AVRIL 2024 :

La Foudre - Pierric Bailly - POL Editions :

Meilleur Livre de l’année 2023 LIRE magazine

La Foudre est un roman de la passion amoureuse et de la sidération. C’est aussi un roman qui s’inscrit dans la tradition du nature writing américain. John, le narrateur, une trentaine d’années, est berger dans le Haut-Jura. Chaque année, il passe cinq mois dans un chalet d’alpage pour garder un troupeau de brebis. Il arpente les forêts de hêtres et d’épicéas de la vallée, croise toutes sortes d’animaux sauvages : renards, chamois, lynx.

John découvre dans le journal un fait-divers impliquant un certain Alexandre Perrin, accusé de meurtre. Alexandre, son ami de lycée, devenu vétérinaire, écologiste et militant de la cause animale, a tué un de ses voisins, un jeune chasseur de vingt ans. Une bagarre qui a mal tourné. Alexandre a été arrêté et placé en détention provisoire. John, troublé, va quitter son refuge et tenter d’en savoir plus. Il prend contact avec Nadia, la femme d’Alexandre, avec qui il était également au lycée. Il se retrouve alors entraîné dans une histoire passionnelle inattendue qui va bouleverser sa vie.

 

Alexandre est en prison et attend son procès. Son crime pousse John à revisiter ses années de jeunesse. Ils sont heureux avec Héloïse sa compagne, avec qui John projetait de s’installer à la Réunion. Pourtant, le meurtre commis par son ami et sa complicité naissante avec Nadia vont l’entraîner là où il n’imaginait pas aller. Nadia réveille chez lui quelque chose qui semblait enfoui, elle ravive son désir. Il a l’impression d’une renaissance. Aussi, ses projets avec Héloïse lui apparaissent de plus en plus improbables. La culpabilité de son ami tourne pour lui à l’obsession, à mesure que son désir pour Nadia s’accroît. Il suit l’audience au tribunal de Lyon, quitte Héloïse et reste dans le Jura tout en vivant sa liaison amoureuse avec Nadia. Jusqu’au jour où Alexandre sort de prison et retrouve sa femme et ses enfants auxquels John s’est attaché. La situation devient critique et orageuse, tandis que Nadia semble s’éloigner de lui.

Pierric Bailly signe avec La Foudre un roman tout en sobriété autour d’un berger dans le Jura dont l’existence prend une tournure inattendue. 

Né à Champagnole le 14 août 1982, Pierric Bailly est un écrivain français.

Après des études courtes et sans intérêt à Montpellier, il retourne dans le Jura auprès de ses deux sœurs. Travaillant en usine, il écrit la nuit un roman qui a pour cadre les environs de Clairvaux et met en scène une bande d'adolescents en proie à la dérive.

"Polichinelle" sera publié dans le cadre de la rentrée littéraire 2008. La plupart des journaux le considèrent comme l'un des premiers romans les plus époustouflants de cette saison.

En 2017, il publie son quatrième roman, "L'Homme des bois", qui est récompensé par le premier Prix Blù Jean-Marc Roberts.

DINER LITTERAIRE - LIBRAIRIE PEROTIN ROUSSILLON - JEUDI 18 AVRIL 2024 :
Place du Paradis est le roman cruel de l'actualité, l'histoire croisée de deux êtres que tout oppose et que la guerre réunit. Un récit incisif sur une dérive terroriste, ponctué par les témoignages réels des accusés et des victimes des attentats du 13 novembre.
 
Raqqa, Syrie, 2017. Pierre Déjean, célèbre photographe de guerre, suit des Français enrôlés dans les YPG, les unités de protection du peuple kurde. Leur mission : libérer la place du Paradis, lieu hautement symbolique que Daesh a désigné comme la place des supplices. Dans les décombres de cette ville martyre, Marie, une jeune Française qui a choisi l'État islamique, est arrêtée par les YPG devant l'objectif du photographe. 

Cinq ans plus tard, alors que s'ouvre le procès des attentats du 13 novembre, une juge d'instruction convoque Pierre. Marie est désormais aux mains de la police française, prête à collaborer mais à une condition : qu'il lui soit permis de parler à Pierre. Tandis que les témoins défilent à la barre du tribunal, le photographe fait face, dans le huis clos d'un parloir de prison, à une femme brisée au caractère autrement plus complexe que celle qu'il avait découverte dans les rues de Raqqa.
Après des études de lettres et d’histoire, Xavier-Marie Bonnot est devenu réalisateur de documentaires et écrivain. Ses ouvrages sont traduits dans plusieurs langues et sont lauréats de prix prestigieux, dont le Prix Plume de Cristal du Festival international de Liège 2011 pour Le Pays oublié du temps (Actes Sud), le Prix Cognac du meilleur roman francophone 2016 pour La Dame de pierre (Belfond), le Prix du roman historique des Rendez-vous de l’Histoire de Blois 2019 pour Le Tombeau d’Apollinaire (Belfond). Son dernier roman, Berlin Requiem (Pocket, 2023), a été finaliste du prix Fnac et du Prix des Musiciens.
DINER LITTERAIRE - LIBRAIRIE PEROTIN ROUSSILLON - JEUDI 18 AVRIL 2024 :

S'en aller - François Sureau - Gallimard :

«Je connais peu d’images aussi frappantes que celle par laquelle Nabokov décrit le départ d’un train : ce sont les wagons qui reculent le long du quai. Quant à la destination, elle n’est jamais celle qu’on a entrevue, en esprit, au moment de s’en aller».

François Sureau n’a jamais cessé de rechercher la compagnie bienfaisante de ceux qui, comme lui, ont été habités par le désir de s’en aller ; de Victor Hugo, fuyant la politique à Guernesey, à Philby père et fils fuyant la loyauté nationale, en passant par Patrick Leigh Fermor et sa soif d’éprouver la mystérieuse unité du monde. À travers leurs voyages, l’auteur revoit certains moments de sa vie : la Hongrie au moment de la chute du Mur, l’Inde et l’Himalaya, la guerre en Yougoslavie. Dans ce récit, l’écrivain poursuit avec éclat sa méditation sur la beauté de l’aventure.

 

François Sureau est né en 1957 à Paris. Ancien membre du Conseil d’État, il est aujourd’hui avocat à Paris. Écrivain, il a déjà publié aux Éditions Gallimard La corruption du siècle (collection Blanche, 1988), L’infortune (collection Blanche, 1990, Folio n° 2429), L’aile de nos chimères (collection Blanche, 1993, Folio n° 2429), Les Alexandrins (collection Blanche, 2003), La chanson de Passavant (collection Blanche, 2005), L'obéissance (collection Blanche, 2007, Folio n° 4805), adapté en BD par Franck Bourgeron (Futuropolis, 2009), Inigo (collection Blanche, 2010, Folio n° 5345), Sans bruit sans trace (collection Blanche, 2011).

 
DINER LITTERAIRE - LIBRAIRIE PEROTIN ROUSSILLON - JEUDI 18 AVRIL 2024 :

En vérité Alice - Tiffany Tavernier :

Sa mère, ses amis, la médecin qu’elle consulte, personne ne la comprend : depuis cinq ans, Alice est enfermée dans la conviction qu’elle sauvera son compagnon de lui-même grâce à leur amour immense. Tout est dit dès le début de ce roman magistral : Alice vit sous emprise.

Mené tambour battant, ponctué de trouées de lumière, même dans les scènes les plus sombres, ce livre nous conduit sur des chemins absolument inattendus : sommée de trouver du travail, Alice, qu’entrave une timidité maladive depuis son arrivée à Paris à dix ans, après une enfance radieuse au Guatemala, et dont le CV est inexistant, n’essuie que des refus. Elle répond pourtant à une ultime petite annonce : «L’association diocésaine de Paris recrute un(e) assistant(e) pour le promotorat des causes des saints». À sa grande surprise, l’évêque responsable l’embauche, trop heureux d’avoir enfin trouvé quelqu’un pour remettre de l’ordre dans les dossiers en attente.

La voilà embarquée, et nous avec elle, dans un univers dont elle ignore tout : il s’agit, comprend-t-elle, d’instruire des candidatures à la canonisation, première étape d’une procédure qui doit s’achever à Rome, si elle n’est pas interrompue avant, tant les conditions suspensives sont nombreuses et complexes. Aidée par des collègues d’une bienveillance sans limites, elle découvre alors l’audace et la folie des vies de ces «serviteurs de Dieu», «vénérables» ou «bienheureux» qu’il s’agit d’évaluer et dont Tiffany Tavernier ponctue son récit, illuminant dans le même mouvement son texte et le quotidien de sa protagoniste.

À la faveur d’extraordinaires rebondissements, la puissante romancière invite le monde extérieur dans la bulle de déni où s’est réfugiée Alice, l’autorisant à se frayer un chemin vers sa propre vérité. Ce n’est pas là la moindre surprise du formidable portrait de femme qu’elle nous offre, elle qui ne cesse d’interroger l’infinie capacité de l’être humain à renaître à soi et aux autres.

Tiffany Tavernier est romancière et scénariste. Née en 1967, elle est la fille de la scénariste Colo Tavernier et du réalisateur Bertrand Tavernier. Son premier roman, Dans la nuit aussi le ciel (Paroles d’aube, 1999 ; Points, 2000), retrace son expérience dans les mouroirs de Calcutta, à dix-huit ans. Depuis lors, elle n’a cessé de voyager de par le monde, notamment en Arctique, où elle situe son roman suivant, L’Homme blanc (Flammarion, 2000 ; Points, 2001). Après avoir publié chez Grasset (Holy Lola, en 2004, le roman inspiré par le scénario qu’elle écrivit pour son père avec Dominique Sampiero), au Seuil, aux éditions des Busclats (Comme une image, 2015, qui revient sur son enfance sur les plateaux de cinéma) ou chez Tallandier (une biographie d’Isabelle Eberhardt, en 2016), Tiffany Tavernier rejoint le catalogue de Sabine Wespieser éditeur en 2018 avec Roissy, portrait d’une «indécelable», une femme sans mémoire réfugiée dans l’aéroport. L’Ami, paru en janvier 2021, saisissant portrait d’un homme dont le voisin et unique ami se révèle être un tueur en série, a été finaliste des prix RTL-Lire, des Libraires et du Livre Inter.
En vérité, Alice, son nouveau roman, a paru en janvier 2024.

DINER LITTERAIRE - LIBRAIRIE PEROTIN ROUSSILLON - JEUDI 18 AVRIL 2024 :

La pouponnière d'Himmler - Caroline de Mulder - Gallimard :

Heim Hochland, en Bavière, 1944. Dans la première maternité nazie, les rumeurs de la guerre arrivent à peine ; tout est fait pour offrir aux nouveau-nés de l’ordre SS et à leurs mères «de sang pur» un cadre harmonieux. La jeune Renée, une Française abandonnée des siens après s’être éprise d’un soldat allemand, trouve là un refuge dans l’attente d’une naissance non désirée. Helga, infirmière modèle chargée de veiller sur les femmes enceintes et les nourrissons, voit défiler des pensionnaires aux destins parfois tragiques et des enfants évincés lorsqu’ils ne correspondent pas aux critères exigés : face à cette cruauté, ses certitudes quelquefois vacillent. Alors que les Alliés se rapprochent, l’organisation bien réglée des foyers Lebensborn se détraque, et l’abri devient piège. Que deviendront-ils lorsque les soldats américains arriveront jusqu’à eux ? Et quel choix leur restera-t-il ?
Reconstituant dans sa réalité historique ce gynécée inquiétant, ce roman propose une immersion dans un des Lebensborn patronnés par Himmler, visant à développer la race aryenne et à fabriquer les futurs seigneurs de guerre. Une plongée saisissante dans l’Allemagne nazie envisagée du point de vue des femmes.


Née à Gand en Belgique le 7 août 1976, Caroline de Mulder est une écrivaine belge de langue française et professeure de lettres.

Élevée en néerlandais par ses parents, elle alterne ensuite des études en français et en néerlandais, primaires à Mouscron, secondaire à Courtrai, philologie romane à Namur, puis à Gand et enfin à Paris.

En 2010 , son premier roman "Ego Tango" (consacré au milieu du tango parisien, milieu qu'elle a elle même fréquenté assidûment), lui vaut d'être sélectionnée avec 4 autres écrivains pour la finale du prix Victor Rossel. Elle est la cadette de la sélection et remporte le prix. Elle a ensuite publié deux autres romans, "Nous les bêtes traquées" (2012) et "Bye Bye Elvis" (2014).

Elle publie en 2012 un premier essai : "Libido sciendi : Le Savant, le Désir, la Femme", aux éditions du Seuil. La même année, elle publie également un second roman, "Nous les bêtes traquées", aux éditions Champ Vallon, lors de la rentrée littéraire.

Elle obtient en 2018 le prix Auguste-Michot pour son quatrième roman "Calcaire" (2017), paru aux éditions Actes Sud. Son cinquième roman "Manger Bambi" (2021) remporte deux prix littéraires : le prix Transfuge du meilleur polar francophone et le prix Sade (ex æquo avec "Princesse Johanna" de Léo Barthe). Il est également finaliste de la première édition du prix Découverte – Claude Mesplède.

Son roman "La pouponnière d'Himmler" (2024), est une plongée romanesque saisissante dans l'Allemagne nazie envisagée du point de vue des femmes.

Caroline de Mulder réside à la fois à Paris et à Namur où elle est chargée de plusieurs cours de littérature aux Facultés Notre- Dame de la Paix. En 2023, elle rejoint l’équipe du seul master en création littéraire de Belgique francophone à l'École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre.

DINER LITTERAIRE - LIBRAIRIE PEROTIN ROUSSILLON - JEUDI 18 AVRIL 2024 :
 

 

Vendue et revendue treize fois comme esclave, Marie confie son histoire. Elle a exigé que tout soit raconté, que rien ne soit omis. Son récit bouleversant est celui d’une chrétienne capturée par les djihadistes qui refuse de se laisser briser par la bestialité des hommes.
De Qaraqosh en Irak à Raqqa en Syrie, le parcours de Marie dessine la géographie de l’État islamique. Et sa théologie : tous les péchés des hommes se sont incarnés dans son corps de femme… Il montre les exactions commises au nom de la charia et oblige à voir comment les fondamentalistes, qui n’ont d’yeux que pour les vierges du paradis, transforment les femmes en putains.

AUTOBIOGRAPHIES, MÉMOIRES, TÉMOIGNAGES

Documents (n° 13405), Témoignage

Paru le 09/02/2022

DINER LITTERAIRE - LIBRAIRIE PEROTIN ROUSSILLON - JEUDI 18 AVRIL 2024 :

 
«Je lui avais dit que je serais présent, avec elle, le jour de sa mort. J’étais cet ami. Je lui avais promis d’être là, en compagnon de route, en témoin, en dernier fidèle, à partager ses instants ultimes, ses derniers mots et son dernier regard. Puis de raconter».

C’est l’histoire d’une femme de 77 ans qui a choisi de mourir.
C’est aussi l’histoire d’une grande amitié entre deux êtres dont le seul point commun est de vouloir être libre.
C’est l’histoire de la pauvreté puis du succès, de la maternité, de la maladie et de la vieillesse.
Dans ces pages sobres et inoubliables, Thomas Misrachi nous confie le destin d’une femme férocement indépendante et nous interpelle sur la fin de vie, une des questions centrales de notre époque. Un récit qui dérange, bouleverse, transforme, et où tout est vrai.
 
Thomas Misrachi est un journaliste français.

Journaliste phare de la chaîne BFM TV depuis son lancement en 2005, il a eu le temps de se former au métier de présentateur bien avant son arrivée sur la chaîne d’information en continu.

Diplômé de Sciences Po Aix et de la London School of Economics and Political Science dans les années 1990, Thomas Misrachi débute à la radio avant de découvrir le monde de la télévision. En 1995, il intègre les équipes de la chaîne Bloomberg TV pour laquelle il présente, à Londres, la matinale. Quelques années plus tard, il officie toujours pour la même chaîne avec une spécialisation sur l’actualité américaine et britannique.

À la création de la chaîne BFM TV, Thomas Misrachi fait partie des journalistes appelés à présenter les informations à l’antenne. Depuis 2005, il voyage entre les différentes émissions de la chaîne : la matinale avec BFM Matin, le midi avec Aujourd’hui Le Monde, le soir avec Info 360, etc. Depuis 2014, on lui doit également le programme d’immersion Embarqué, diffusé sur la chaîne RMC Découverte.

Thomas Misrachi occupe désormais les fonctions de grand reporter chez TF1 depuis 2021.

Dans son ouvrage, "Le dernier soir" (2024), il raconte les derniers instants d'une femme de 78 ans qui a décidé de mettre fin à ses jours en 2022. Alors qu’elle devait se rendre en Suisse pour réaliser ce protocole d’aide médicale à mourir, c’est finalement chez elle à Paris, aux côtés de Thomas Misrachi, qu’elle a finalement voulu finir ses jours.

Un choix de fin de vie que Thomas Misrachi partage puisqu’il souhaite lui-même mettre un terme à son existence une fois l’âge de 75 ans atteint.
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Vies imprévues - Florent Georgesco - Grasset :

Cinq destins qui paraissaient joués d’avance. Audrey, Jimmy, Schouka, Souleymane et Tricia : cinq enfants placés dans des foyers et des familles d’accueil, parce qu’ils n’avaient plus personne, qu’ils étaient délaissés, battus, abusés. Pourtant ces cinq-là ont déjoué le sort. Aujourd’hui, ils ont entre 20 et 30 ans et, malgré les difficultés, ils tiennent debout. Ils ont des métiers, des amours, des projets, une énergie, un désir de vivre irrésistibles.
 
Comment se relève-t-on du malheur  ? Comment apprend-on à vivre, quand le désastre guette ? En acceptant de se confier à Florent Georgesco, de raconter comment ils ont échappé à la fatalité, ces cinq jeunes hommes et femmes lui ont également parlé de nous, comme s’ils détenaient un secret que nous poursuivons tous. Et leurs bouleversants portraits sont aussi ceux des foyers où passe un enfant sur vingt en France : des lieux d’accueil où le miracle est possible et qu’il nous faut préserver. Humain, lumineux, nécessaire.

Florent Georgesco est journaliste au Monde, responsable adjoint du «Monde des livres».

DINER LITTERAIRE - LIBRAIRIE PEROTIN ROUSSILLON - JEUDI 18 AVRIL 2024 :
20 avril 2024

THE'MATIC AVEC L'ABEILLE VIENNOISE - LIBRAIRIE PASSERELLES, LE 27 AVRIL A 14 HEURES 30 :

THE'MATIC AVEC L'ABEILLE VIENNOISE - LIBRAIRIE PASSERELLES, LE 27 AVRIL A 14 HEURES 30 :
Plongez dans le monde magique des abeilles avec L'Abeille Viennoise ! Anne-Marie viendra nous parler de sa passion et de son engagement pour ces merveilleuses créatures. 🐝 🐝
Et qui sait peut-être pourrons nous goûter le travail de ces ouvrières acharnées autour d’une boisson chaude🥰☕
 
14 heures 30 à la librairie sur réservation commande@librairie-passerelles.fr
 
Bel après-midi à vous toutes et à vous tous.
19 avril 2024

LE BOUQUET BOUQUET DU VENDREDI...

LE BOUQUET BOUQUET DU VENDREDI...

Déjà vendredi, le jour du bouquet à l'initiative de notre amie Nelly du blog -Mas des Paillasses-, une nouvelle photo de mes lilas. 

Je vous remercie pour tous vos petits mots et je vous souhaite une agréable fin de semaine à vous toutes et à vous tous.

18 avril 2024

LA DICTEE (SUITE)

LA DICTEE (SUITE)

Le corrigé de la dictée 2024 de Marc Levy

La grande dictée des Jeux

Tu arrives à la finale de la dictée olympique avec « Plus fort ». Découvre ici les pièges d'orthographe, de grammaire et de conjugaison qu'il fallait déjouer dans cette  lue par l'auteur français le plus lu dans le monde, le romancier Marc Levy, à qui l'on doit plus de 25 romans (La symphonie des monstres, Et si c'était vrai, Éteignez tout et la vie s'allume...) et même des BD (Le petit voleur d'ombres). C'est parti ! 👟👟

Ceux qui obtiendront une médaille laisseront une empreinte dans le monde. Les années d'effort se sont succédé.

Homophonie, « ceux » : est-ce un déterminant, un pronom ?

Orthographe : faut-il écrire « ce », « se » ou « ceux » ?

Règle : les , sont des mots de même prononciation, mais n’ayant pas le même sens.  

  • Ce est un déterminant démonstratif masculin singulier. On peut le remplacer par « le ». Exemple « Ce coureur est épuisé. > Le coureur est épuisé. 
  • Ce est un pronom démonstratif singulier ou pluriel. Il est suivi d’un verbe, en général le verbe être ou placé devant les pronoms relatifs « qui », « que » ou « dont ». Exemple « Ce sera la première fois que nous partons en voyage » / « Racontez-leur ce que vous avez fait ».
  • Se est un pronom personnel singulier ou pluriel. Il fait partie d’un verbe pronominal. Dans ce cas, on écrit toujours « se » et c’est le seul cas où on écrit « se ». Exemple « Il se tord la cheville ». 
  • Ceux est un pronom démonstratif, masculin pluriel, souvent suivi de « qui », « que » ou « dont ». Exemple « J'écoute ceuxqui parlent = plusieurs personnes”. 

🖊️ Ici, dans cette phrase « ceux » est un pronom démonstratif. Ceux qui obtiendront une médaille = les athlètes qui obtiendront une médaille. 

💡 Astuce. 

  • Si l'homophone est devant un verbe, qui a déjà un sujet, j'écris « se ». Sinon, j'écris « ce ».  
  • Si on peut remplacer par « celles », on écrit « ceux ».

Succédé : accord du participe passé

Règle.

  • Les verbes pronominaux se conjuguant avec l’auxiliaire « être », leur participe passé s’accorde le plus souvent avec le sujet. Exemple « Elle s’est évanouie » / « Ils se sont enfuis ». Particularité. Certains verbes occasionnellement pronominaux peuvent pourtant avoir un complément d’objet direct (COD). L’accord du participe se fait alors avec celui-ci, à condition qu’il précède le verbe. Exemple : « Ils se sont lavé les mains » et « Les mains qu’ils se les sont lavées ».
  • Le  reste invariable quand le pronom réfléchi est complément d’objet indirect (COI). Exemple « Ils se sont parlé » car on parle à quelqu’un = COI.

⚠️ Attention : le participe passé des verbes « se plaire », « se complaire », « se déplaire » et « se rire » reste invariable. Exemple « Elle s’est plu à l’agacer ».

🖊️ Ici, dans cette phrase « succédé » ne s’accorde pas avec le sujet car le pronom réfléchi « se » est COI → on dit « succéder à quelqu’un ».

A l'instar de vos pairs, vous vous êtes lancés sans valses-hésitations et sans détour dans cette compétition qui commencera dans quelque temps.

Homophonie : faut-il écrire « pairs », « paires », pères » ou « pers » ?

Règle. Les , sont des mots de même prononciation, mais n’ayant pas le même sens.  

  • Pair peut être un nom masculin qui désigne une personne de même situation sociale ou fonction.
  • Paire est un nom féminin qui désigne la réunion de deux êtres ou de deux choses qui se ressemblent. Paire figure dans des expressions comme une autre paire de manches ou se faire la paire. 
  • Père est un nom masculin qui désigne le géniteur d’un ou de plusieurs enfants. On utilise parfois aussi ce mot pour désigner l’inventeur de quelque chose. Père est aussi un titre religieux. 
  • Pers est un adjectif de couleur généralement invariable. Il se dit d’une couleur où le bleu domine (surtout en parlant des yeux). 

🖊️ Ici, dans cette phrase « pairs » est un nom qui signifie « athlètes de niveau semblable ».

Valses-hésitations : le nom qui suit la préposition « sans » doit-il être au singulier ou au pluriel ? 

Orthographe

Règle.  

  • Le nom est au singulier s’il désigne une réalité abstraite ou une réalité concrète que l’on ne peut pas compter ». Exemples « être sans défense » / « partir sans regret » 
  • Le nom est au singulier s’il désigne une réalité concrète comptable qui renvoie à un seul élément. Pour ne pas se tromper, la question à se poser est la suivante : S’il y en avait, y en aurait-il un seul ou pourrait-il y en avoir plus d’un ? ». Exemples « une histoire sans fin (une histoire a généralement une seule fin) » / « un voyage sans retour » 
  • « Le nom est au pluriel s’il renvoie nécessairement à plusieurs éléments ». Exemples « un oiseau sans ailes » / une voiture sans roues ». 
  • Dans certains cas, le nom peut être au singulier ou au pluriel. C’est le contexte du texte qui nous aide à le déterminer. Exemples « un devoir sans fautes (un tel devoir aurait d’ordinaire comporté plusieurs fautes) / Je viendrai sans faute (à coup sûr, sous-entendu sans aucune faute, sans la moindre faute) ».

🖊️ Ici, dans cette phrase « valses-hésitations » signifie « comportements hésitants, devant une position à adopter ». Tu peux donc, au choix, l’écrire au singulier ou au pluriel, selon que tu considères une « valse-hésitation » comme une réalité abstraire ou comptable.  

Quelque : accord au singulier ou au pluriel ?

Accord : faut-il écrire  ?

Règle :  

  • Placé devant un nom, c'es un adjectif et doit donc s’accorder en genre et nombre avec ce nom. Exemple « quelques personnes sont venues ce soir ». 
  • S'il précède un adjectif, il redevient un adverbe invariable. Il est alors synonyme de « si, aussi ». Exemple « quelque riche qu’il soit, elle est partie ». Particularité : Dans le cas où « quelque » précède « temps », il est invariable. Il est ici synonyme de « certain » ou « quelconque », pour désigner quelque chose d’indénombrable. Exemple « Il faut quelque temps avant de comprendre cela » = cela signifie « il faut un certain nombre de temps ».

🖊️ Ici, dans cette phrase, « quelque » précède la nom « temps », il est donc invariable.  

Athlète, pour que tu coures plus vite, pour que tu voies la route qui s’ouvre à toi, pour que ta vie ne soit pas sens dessus dessoussouviens-toi que si le rationnel a plus de jambes que le rationalisme et si les honorés en ont moins que les honneurs, sonner la victoire ne requiert aucune sonorité excessive, de même que siffler la fin d’une épreuve n’octroie pas au vainqueur le droit de persifler. La nullité du score n'annule en rien la valeur de l'effort. 

Coures : comment choisir la bonne conjugaison ?

Conjugaison : faut-il écrire « cours » ou « coures » ?

Règle générale.  

  • Certaines locutions conjonctives formées avec « que » exigent toujours d’être suivies du : afin que, pour que, avant que, bien que, à condition que, pourvu que, de crainte que…. Exemple : pour que tu viennes vite. 
  • Certaines locutions conjonctives qui exigent quant à elles l’indicatif quand, lorsque, comme, depuis que, pendant que, tandis que, parce que, puisque, comme. Exemple : lorsque tu viens vite.

🖊️ Ici, dans cette phrase, il faut donc conjuguer le verbe « courir » au présent du subjonctif. Tous les verbes (sauf avoir et être) ont les mêmes terminaisons : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent.

Sens dessus dessous : comment écrire « sens » ?

Orthographe : faut-il écrire « sans » dessus dessous ou « sens » dessus dessous ?   

Signification : au sens figuré, la locution adverbiale « sens dessus dessous », qui signifie « dans un grand désordre », dans un état de confusion extrême. 

Histoire : cette locution s’est d’abord écrite « c’en dessus dessous”, puis « cen » a été confondu avec “sen” un ancêtre de “sentier”. On l’a ensuite remplacé par “sens” ! À l’origine on voulait donc dire que ce qui était dessus… se retrouvait dessous !

🖊️ Ici, dans cette phrase, pas question ici d’écrire « sans » mais bien « sens dessus dessous ».

Souviens-toi : avec ou sans trait d'union ?

 Orthographe 

Règle : lorsqu'un pronom suit immédiatement un verbe à  dont il est complément, il est lié à ce verbe par un trait d’union. Exemple « Méfions-nous des apparences ». 

Particularités 

  • 1) Si le pronom n'est pas complément du verbe à l'impératif, on ne met pas de trait d'union. Exemple « C'est le voisin qui sonne : va lui ouvrir ! (« lui » est complément de l'infinitif ouvrir). 
  • 2) Si plusieurs pronoms sont compléments du verbe à l'impératif, verbe et pronoms sont liés par des traits d'union. Exemple « Si tu as quelque chose sur le cœur, dis-le-moi ». 
  • 3) Les pronoms moi et toi s'élident quand ils sont placés devant les pronoms « en » et « y », dont ils sont alors séparés par une apostrophe et non par un trait d'union. Exemple « Va-t'en ! » 
  • 4) les impératifs se terminant normalement par un e ou un a à la 2e personne du singulier prennent un « s » final devant « y » et « en » quand ces mots sont des adverbes ou des pronoms compléments de l'impératif. Exemple « Mange ! » mais « Manges-en ! » 

🖊️ Ici, dans cette phrase, il faut donc un trait d’union entre le verbe et le pronom complément : « Souviens-toi ! ».

Persifler (ou persiffler) : faut-il écrire avec un ou deux « f » ?

Orthographe

Signification : tourner (quelqu’un) en ridicule par des propos ironiques ou faussement louangeurs. ➙ se moquer, railler. Depuis la réforme orthographique de 1990, on peut désormais écrire persiffler (sur siffler) comme persifler ». 

🖊️ Ici, dans cette phrase, on peut aussi accepter les deux orthographes : tu peux ainsi écrire « persifler » ou « persiffler ». 

Alors que les derniers entrainements commencent, oublie l’éclat trompeur des fards et ne regarde que la lumière des phares qui éclairent ton parcours. 

Oublie : comment choisir la bonne terminaison de ce verbe ?

Conjugaison : faut-il écrire « oublie » ou « oublies » ? 

Règle. Dans cette phrase, le verbe “oublier” est conjugué au présent de l'impératif.

  • Le présent de l'impératif, c’est le mode de l'injonction qui exprime le commandement, le conseil, la prière et la défense. 
  • Le mode impératif n'existe qu'à la deuxième personne du singulier et du pluriel (tu, vous) et à la première personne du pluriel (nous). Le pronom sujet n'est jamais exprimé. 
  • Pour les verbes du premier groupe, les terminaisons du présent de l’impératif sont : -e, -ons, -ez. Contrairement au présent de l’indicatif, il ne faut pas de “s” à la deuxième personne du singulier.
  • Quand un verbe du premier groupe est conjugué à la deuxième personne du singulier et immédiatement suivi du pronom « e » ou de « y », il faut ajouter un « s ».  Exemples « Mange tes légumes ! » mais « laisses-en un peu ! »

🖊️ Ici, dans cette phrase, « oublie » ne prend donc pas de « » puisqu’il est conjugué au présent de l’impératif

Homophonie : faut-il écrire « fars », « fards , « farts » ou « phares » ?

Règle générale. 

  • Nom masculin, far : désigne un dessert breton, souvent appelé far breton. 
  • Nom masculin, fard : terme de maquillage pour rehausser le teint. Au sens figuré, « sans fard », signifie « sans artifice » ou « sans détour ». 
  • Nom masculin, phare : qui signifie tour surmontée d’un puissant projecteur ou projecteur avant d’un véhicule.

🖊️ Ici, dans cette phrase, « fards » évoque des artifices. On écrit donc « fards » au pluriel.

 

J'en profite pour vous souhaiter un agréable après-midi à vous qui passez par-là.

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